L’Australie se dote d’un organisme anticorruption après des scandales au niveau politique

Après une série de polémiques au sein de sa sphère politique, l’Australie a adopté mercredi une loi instituant un organisme national doté de pouvoirs élargis pour surveiller l’intégrité des membres du Parlement national.

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« Ce jour s’est fait attendre, c’est une victoire pour l’honnêteté, la responsabilité et l’intégrité », s’est réjoui le Premier ministre Anthony Albanese, y voyant un moyen de restaurer la confiance de l’opinion publique.

L’intégrité du personnel politique a constitué l’un des thèmes phares des élections de mai, après une succession de scandales autour d’excès de dépenses, d’ingérences politiques chinoises et de trafic d’influence par l’industrie du jeu.

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Une motion de censure a d’ailleurs été votée par le Parlement australien mercredi contre l’ex-Premier ministre Scott Morrison, qui s’était nommé lui-même en secret à plusieurs portefeuilles ministériels durant la pandémie de Covid-19.

L’organisme devrait être opérationnel d’ici la mi-2023.

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Clancy Moore de l’ONG Transparency International a salué la « plus grande réforme de l’intégrité publique depuis plus de 40 ans en Australie ».

« Les gens voient l’Australie comme une destination de vacances agréable », explique-t-il, mais « la dernière décennie a vu (se produire) de nombreux scandales politiques qui ont abîmé la confiance de la population et au bout du compte affaibli la démocratie ».

Canberra accuse un retard par rapport à d’autres pays riches pour empêcher les intérêts privés d’influencer les politiques, selon un rapport de l’organisation Human Rights Law Centre publié cette année.

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