Jeux d’Afrique de la Jeunesse : accueil familial à l’aéroport de Plaisance, hier

Ce n’était pas l’ambiance des grands jours pour le retour du plus gros contingent de la délégation mauricienne présente à la troisième édition des Jeux d’Afrique de la Jeunesse. A l’aéroport de Plaisance, hier en fin de matinée, une ambiance bon enfant, voire familiale, a prévalu avec la présence des parents des sportifs et des officiers du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’occasion de saluer une prestation d’ensemble marquée par l’obtention de 31 médailles, dont 8 or, et une huitième place au classement général final de cette manifestation tenue à Alger.

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Les proches des sportifs étaient présents
pour les accueillir

Au rang des médaillés d’or, se situe Dorian Madanamootoo. L’haltérophile qui avait montré la voie en décrochant trois médailles d’or était de retour au pays depuis la fin de la semaine dernière. Toutefois, il a tenu à se rendre à l’aéroport pour saluer l’arrivée des autres membres de la délégation. L’occasion pour lui de revenir sur sa prestation. « Je dois dire que le niveau de cette compétition était relativement élevé. Certes, je suis fier d’avoir remporté ces médailles, mais je ressentais des crampes. Ce qui m’a empêché à soulever une charge plus lourde. Sans ce problème, j’aurai sans doute soulevé environ 110kg ou 115kg à l’épaule-jeté. Toutefois; à 105kg, je savais que la médaille d’or était acquise. De concert avec mon entraineur Gino Soobrayen, nous avons jugé bon de pas continue afin d’éviter une blessure ».

Dorian Madanamootoo a décroché trois médailles d’or en haltérophilie

Qualifié pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse en Argentine, Dorian Madanamootoo vise également les championnats d’Afrique seniors. « J’essaierais de donner le meilleur et de ramener des médailles dans ma valise », souligne-t-il. À savoir que Madanamootoo a soulevé 84 kg à l’arraché et 105 kg à l’épaulé-jeté, avec un total de 189 kg.

Du côté du badminton, Alexandre Bongoût a été sacré en simple-hommes. Il avoue que c’était finalement une agréable surprise « Personnellement, j’ai trouvé que le niveau été assez élevé, surtout avec la présence de la sélection du Nigeria que je n’avais vu en compétition depuis un certain temps. Je ne pensais pas pouvoir atteindre la finale et je pensais me contenter de ma médaille de bronze en voyant mes adversaires en action. Au bout du compte, j’ai pu réaliser l’exploit, et je suis ainsi heureux de ma performance et aussi celle de toute l’équipe ». Il est à noter qu’hormis sa médaille d’or, Alexandre Bongoût a également décroché une médaille de bronze, soit en double mixte avec Jemimah Leung.
Cette échénace a également permis au sport équestre de se retrouver à l’avant-plan. Et ce, avec la consécration du quatuor composé de Margaux Koenig, Damien Chasteau, Alysée Espitalier-Noël et Thomas Espitalier-Noël dans le concours par équipes, et aussi la médaille de bronze de la première nommée dans le concours individuel. Responsable de l’équipe, Estelle Chané ne pouvait cacher sa satisfaction. « J’ai toujours cru en cette équipe, car ce sont des jeunes que je suipervise depuis un an et dont je connais lepotentiel. Au fond de moi, je savais qu’ils étaient capables de le faire et nous avons eu la chance d’avoir toutes les cartes en main pour pouvoir briller. Les cavaliers ont été exemplaires de par la façon où ils ont eu la tête froide et les nerfs jusqu’au bout. Qui plus est, ils ont été très attentifs aux conseils. Estelle Chané aura désormais un oeil encore plus attentif sur Margaux Koenig qui a décroché son visa pour les J.O. de Buenos Aires.

En sports collectifs, on notera la médaille de bronze historique des jeunes rugbymen placés sous la férule du Rodriguais Patrice François et du Français Jean-Baptiste Gobelet. « En tant que joueurs, nous n’avons pas pris conscience de ce qu’on avait fait pour le rugby mauricien. Ce n’est qu’après avoir reçu des messages de nos proches que nous nous sommes rendus compte que nous avions écrit l’histoire de cette discipline. Nous sommes tous fiers de notre prestation., Cela a été un tournoi très difficile mais l’expérience valait la peine d’être vécûe », explique Etienne Ferrat, un des pions essentiels de cet effectif.

Les rugbymen en bronze à Alger

Du côté des dirigeants, le chef de mission, Yousouf Bayjoo se réjouissait de l’esprit d’équipe et de la prestation d’ensemble, malgré les difficultés au niveau organisationel. «Cela a été vraiment éreintant, surtout au niveau de l’organisation. Cependant malgré la lenteur, lors de différentes réunions; nous avons pu mettre en place des structures plus adéquates pour que nos sportifs puissent être à la hauteur. J’ai consaté avec plaisir l’esprit d’équipe qui s’est renforcée de jour en jour. A mon niveau, je considère ces Jeux comme une victoire. D’autant que je m’attendais à une dizaine de médailles et qu’au bout du compte, nous avons obtenu 31. Cela a constitué la cerise sur le gâteau ».

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