Litige à St-Hubert : comité de soutien et habitants mobilisés pour le gréviste de la faim

 

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Sixième jour de grève de la faim ce jeudi 18 février pour Nitin Jeeha. La chaîne de solidarité s’agrandit à St-Hubert.

Après le leader de l’opposition, Arvin Boolell, l’activiste Bruneau Laurette, un comité de soutien – composé de Rezistans ek Alternativ, General Workers Federation, Joint Negotiating Panel, Sindika Lindistri Sikriyer et Union of Bus Industry Worker -, ainsi que d’autres habitants de la région de Saint-Hubert, Riche-en-Eau et Saint-Hilaire se sont joints à la mouvance de solidarité et maintiennent la pression.

Pour rappel, cette grève de la faim découle d’un litige contre les bus individuels desservant la région, qui font la pluie et le beau temps, affirment les habitants.

« Ena impe volonte. Resoud sa problem-la enn fwa. Sa komba-la li pa pou Nitin Jeeha me pou tou ban abitan. Fode pa kan ou rant dan gouvernman ou langaz sanze », lance le gréviste aux autorités. « Komie tan sa pou ale koumsa ? », se demande un habitant venu en solidarité.

Pour l’heure, le ministre du Transport, Alan Ganoo, a annoncé que la CNT déploiera quatre autobus supplémentaires pour desservir la ligne 87, reliant St-Hubert à Curepipe.

La ligne 87 devrait désormais être desservie par 14 autobus, dont six des opérateurs individuels et huit de la CNT. Nitin Jeeha est catégorique, « Nou pa’nn dir azout bis CNT pou gard bis individuel ».

« Tou-letan nou vilaz pass mizer. Pran St Hubert pou vinn Grand-Bel-Air enn bis pe pran 30 minit. Dimoun pe gagn problem dan travay. Zenfan pa pe rant lekol a ler. Nou pe soufer. Ena fwa bis aret roule depi 3h », nous confie Sarah Jane, habitante de Grand-Bel-Air, excédée par ce problème.

Harold et Beemana nous racontent, de leur côté, que leur village souffre depuis de longues années de ce problème de transport : « Pa enn problem zordi sa. Ena 10an. Nou ena depute, PPS, personn pa vinn guete. Komie tan sa pou ale koumsa ? ». C’est dans cette optique qu’ils ont décidé de venir soutenir Nitin Jeeha.

« Depi inn gagn sa problem-la, eski Seeruttun inn koste ar nou ? Nou pe demann zis nou drwa », ajoute un habitant.

En attendant, sa santé se détériore, précise Nitin Jeeha, ce père d’une fille de neuf ans, qui campe sur sa position face à ce bras de fer.

A lire également : Autobus à St-Hubert : la grève de la faim se poursuit malgré l’annonce d’Alan Ganoo

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