Le travail sur le style, le questionnement de la mémoire et la volonté de communiquer sur l’humanité entière à travers des récits de vie : autant de marques des mémoires que les arts visuels placent à l’échelle des grandes oeuvres. Le 24 septembre 2015, la 6e Biennale internationale d’art de Beijing a été inaugurée au Musée des beaux-arts de Chine. Plusieurs responsables politiques et culturels ont participé à la cérémonie d’ouverture.
L’événement présente cette année quelque 700 chefs-d’oeuvre de 600 artistes de 96 pays et régions du monde dont l’océan Indien et Maurice à travers la plasticienne Deepa Bauhadoor. Articulée autour du thème « La mémoire et le rêve », l’exposition a pour but de présenter au public des dessins et sculptures. Outre les expositions principales, la Biennale comprend également six expositions thématiques, sur les artistes de l’Asie du Sud-Est, du Canada, du Chili, de l’Equateur, de l’Arménie et de l’Afrique du Sud. L’événement durera jusqu’au 15 octobre 2015. Chaque nation dans le monde, a une mémoire historique et culturel unique. La mémoire historique et culturelle d’une nation est inscrite dans les coeurs. et les événements qui se sont déroulés dans un pays. “Toutes les nations peuvent communiquer et partager leurs expériences uniques voire spirituelles. Les rêves sont les beaux idéaux du peuple et peuvent contribuer à un meilleur avenir. Les gens dans tous les pays du monde, ont leurs propres rêves …” Le rêve stimule notre pouvoir pour créer et imaginer un avenir prometteur. Les souvenirs et les rêves combinent l’histoire et la réalité, reliant le passé et le futur, et sont les mieux placés pour tenir compte de la prise en charge humaniste des artistes, de susciter leur passion de peindre leur imagination et esthétique, de sorte que les oeuvres d’art soient durables. Deepa Bauhadoor a présenté à la Biennale de Beijing une peinture semi-abstraite intitulée “Heritage3” (acrylique 120X 150 cm). C’est un travail de mémoire, puisque l’artiste est le témoin de ses contemporains, le témoin de son temps et le témoin de l’histoire. Ceux qui vivent aujourd’hui ne doivent pas oublier leur histoire et la transmettre.
“It has been 180 years since my forefathers from India came to Mauritius to discover new horizons. They came to work in the sugarcane fields as indentured labourers. The journey of these labourers from india to Mauritius is a very historical event. The journey poignantly highlights the history of modern Mauritius…” écrit Deepa au sujet de son travail. A travers l’histoire des travailleurs engagés, elle a essayé de représenter la mémoire et le rêve. Il faut laisser quelque chose pour que ceux qui viendront après puissent suivre les différentes phases de l’histoire du pays. L’oeuvre d’art est pratiquement éternelle. Le regard d’un peintre est une série de plusieurs phases de peinture. Il y a eu l’engagisme et un certain nombre d’événements qui ont marqué le pays.
Les 688 pièces ( peintures, sculpture, installation, video…) sont exposées jusqu’au 15 octobre 2015.
6E BIENNALE INTERNATIONALE DE BEIJING – DEEPA BAUHADOOR : La mémoire reconfigurée
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