ANNULATION DU FESTIVAL DANSECITE : La mauvaise chorégraphie du ministre des Arts et de la Culture

Une autre mauvaise chorégraphie pour le ministre des Arts et de la Culture Dan Baboo. Le Festival de danse contemporaine Dansecite n’aura pas lieu parce que le ministère n’accordera pas le soutien logistique que lui a demandé Jean-Renat Anamah, malgré les promesses faites et réitérées par le ministre. En avril, Dan Baboo avait rouvert les négociations, prétextant qu’il n’avait pas été mis au courant de la réponse jugée négative communiquée aux organisateurs après six mois de pourparlers. L’optimisme qu’a voulu mettre de l’avant Dan Baboo la deuxième fois n’a rien changé dans la décision finale de son ministère, communiquée en juin.
Juillet aurait été placé sous le signe de la danse contemporaine si Dan Baboo, ministre des Arts et de la Culture, avait tenu la parole qu’il avait personnellement donnée à Jean-Renat Anamah à deux reprises. Malgré ses engagements auprès du danseur et chorégraphe, le ministère a, par deux fois en l’espace de quelques mois, répondu qu’il ne soutiendra que partiellement le Festival Dansecite.
Le ministère a promis Rs 30,000, au lieu du soutien logistique. Ce qui aurait compris la mise à disposition des organisateurs du Théâtre Serge Constantin pour les ateliers de travail, du MGI pour les spectacles, de la SPDC pour les représentations en extérieur, ainsi que la prise en charge de la partie son et lumière. Les organisateurs et d’autres partenaires auraient couvert les autres frais du projet, qui aurait nécessité une somme avoisinant Rs 1 million.
Le non-respect des engagements pris par le ministre a contraint les organisateurs à annuler ce festival qui aurait réuni des professionnels et des amateurs de Maurice et de la scène internationale. Annulés donc les shows publics gratuits, les ateliers de travail pour les danseurs mauriciens, la présence de personnalités mondiales de la danse, dont Anne-Marie Porras, la visite de journalistes étrangers, et les bourses qui auraient été allouées à de jeunes danseurs. Une quinzaine de spécialistes internationaux étaient attendus pour ce projet ouvert à tous les passionnés de danse à Maurice et qui aurait également profité au public. Le ministre avait pourtant affirmé sa pleine collaboration depuis l’année dernière et avait dit qu’il veillerait à ce que le festival soit annuel.

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