BEAU-VALLON : À la découverte des atouts du sud-est

De Beau-Vallon à Pointe-d’Esny en passant par Riche-en-Eau, la région du sud-est avec ses reliefs, ses paysages, ses vestiges et ses belles habitations construites avec de belles pierres évoquant la vie rurale d’autrefois, a su conserver son cadre de vie authentique. Tout en jetant un regard vers l’avenir. Car, faite d’atouts et d’opportunités, cette partie de l’île ambitionne désormais d’accroître son attractivité. Redynamiser Riche-en-Eau en créant un centre commercial, et un village intégré à Pointe-d’Esny… La compagnie de Beau Vallon qui exploite aujourd’hui près de 5000 hectares de terres agricoles a déjà débuté les travaux. Une balade de cinq heures à laquelle étaient conviés journalistes mauriciens et réunionnais a permis de sillonner quelques-uns des lieux qui seront exploités pour l’implantation et l’accueil des nouveaux projets fonciers.
Le départ est donné en altitude à Chemin-Français, sur l’un des trois vastes chassées appartenant à la compagnie Beau-Vallon, étalant à perte de vue ses zones denses et clairsemées qui abritent environ 800 cerfs, ainsi que des sangliers. Une dizaine de journalistes locaux et réunionnais (Antenne Réunion) y sont accueillis ce jour-là par Christophe Curé, Group Property Manager et Caroline Raffray, Commercial Manager pour la présentation des projets en cour dans le domaine agricole, immobilier, touristique et loisirs, ainsi que le projet emblématique à Pointe-d’Esny. Mais aussi pour une journée de découvertes de la région du sud-est.
Cette rencontre avec la presse est l’occasion pour Christophe Curé de faire découvrir la compagnie créée en 1921. « La compagnie de Beau-Vallon a commencé ses activités comme producteur de canne à sucre au début des années 1980 avant de diversifier ses activités agricoles dans la production de pommes de terre, d’oignons, de coeurs de palmiers, de pépinières et d’élevage extensif de cerfs. Elle s’organise aujourd’hui autour de quatre pôles d’activités : agriculture, hôtellerie, immobilier et corporate services. Le groupe exploite aujourd’hui 4900 hectares de terres agricoles. Celles-ci se composent, d’une part de la propriété sucrière de 3500 hectares située à Riche-en-Eau, qui s’étend de la plage de Pointe-d’Esny jusqu’à Chemin-Français et depuis Le Val jusqu’à Midlands et, d’autre part, des 1400 hectares du groupe Union dont le rachat a été effectué en 2011. La compagnie de Beau Vallon Ltée (CBVL) a par ailleurs diversifié ses activités au cours des 15 dernières années dans le développement foncier et immobilier, ainsi que dans l’hôtellerie. Le groupe compte à son actif plusieurs projets résidentiels de différentes catégories totalisant plus de 2000 parcelles de plus de 300 arpents de terrain », devait-il expliquer.
La propriété abrite un beau patrimoine architectural. Le circuit nous invite à sillonner dans un minibus pour partir à la découverte d’un passé marqué par la présence du château (maison coloniale) installé au milieu d’un vaste jardin. Le Château de Riche-en-Eau est un charmant domaine qui à lui seul est un condensé de découvertes. Nous apprécions son caractère authentique et préservé. Et nous prenons plaisir à nous promener dans une allée bordée de palmiers, à admirer les plantes qui tapissent les pierres d’un petit bâtiment et à flâner dans l’immense jardin.
Le voyage nous conduit aussi sur le passé industriel de la sucrerie. Nous y faisons une halte. C’est ici dans un environnement paisible et préservé que le département foncier de la compagnie se penche sur un plan d’aménagement. L’objectif est de « redynamiser le centre de Riche-en-Eau et de faire revivre le petit commerce de proximité en tirant parti de son cadre exceptionnel et des vestiges du passé ». Selon le Group Property Manager, un terrain de 10 arpents a été mis à la disposition d’Enatt — entité qui gère Ascencia, propriétaire de Bagatelle Mall et de Phoenix Mall, entre autres infrastructures immobilières — pour la réalisation d’un centre commercial de 10 000 mètres carrés, lequel nécessitera des investissements d’au moins Rs 650 M.  « Ce projet s’insère dans le plan d’aménagement établi par la CBVL pour la région qui prévoit d’autres projets d’envergure ». Selon Christophe Curé, les projets viendront contribuer à revitaliser l’économie de cette partie de l’île. « Il viendra aussi accompagner et compléter les différentes opérations foncières que la CBVL mène actuellement à Beau-Vallon, en particulier les lotissements côté verger, côté champs et côté mer dont les travaux d’infrastructures ont démarré il y a trois semaines », dit-il.
Promouvoir les sports de glisse
Puisque Pointe d’Esny ambitionne elle aussi de devenir une véritable destination, les différents projets s’étendront de Riche-en-Eau à la plage de Pointe-d’Esny. Environ 12 km entre le Chemin-Français et la mer entre reliefs, paysages et développement. Et quoi de mieux pour faire connaître le lagon d’encourager les sports de glisse. D’ailleurs, sur les eaux turquoises, en face de l’hôtel Preskil, se tient en ce mercredi la cinquième manche de l’Hydrofoil Pro Tour, championnats du monde de kite foil. Nous prenons place à bord d’un speed boat qui nous déposera plus loin sur un catamaran afin d’assister à la compétition. Il y a au moins une cinquantaine de riders et d’hydrofoil de toutes les couleurs. Les planches fendent l’eau à une vitesse vertigineuse, certaine même s’y élevant au-dessus de l’eau
Si les quatre premières manches ont eu lieu au Mexique, en France, aux Etats-Unis et en Allemagne, après Pointe-d’Esny, les foiliers mettront le cap sur Sydney en Australie du 14 au 18 novembre pour se disputer la finale. Le lagon de Pointe-d’Esny a été choisi pour la deuxième année consécutive pour cette compétition prestigieuse qui réunit les meilleurs foiliers du monde. « Nous voulons promouvoir les sports de glisse ici, faire connaître le lagon. Avec ses conditions de vent, son plan d’eau, Pointe-d’Esny présente les conditions idéales pour la pratique des sports nautiques », nous dira Thierry Merven, Chief Executive Officer de la Compagnie de Beau Vallon Limitée.
C’est aussi ici à Pointe-d’Esny qu’un projet de village intégré sera développé sur 168 arpents avec un poumon vert de près de 30 arpents développé autour d’étangs naturels. Selon Thierry Merven, « ce projet répond à une demande grandissante d’habiter dans un cadre plus authentique et qui reflète davantage le paysage et l’atmosphère de Maurice ». Il sera lancé sous le Property Development Scheme (PDS) et sera commercialisé aux Mauriciens comme aux étrangers. Les phases nécessiteront un investissement estimé à Rs 8 milliards. Quant à l’offre résidentielle, elle sera multiple avec des terrains à bâtir, des appartements, des duplex et des villas selon la formule Vente en l’état future d’achèvement (VEFA). La commercialisation sera lancée dans les mois à venir.

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