ERNEST WIEHE JAZZ FESTIVAL : Sourires et soupirs

Même si le grand public n’a pas répondu présent au rendez-vous, la deuxième édition du Ernest Wiehe Jazz Festival a été une réussite. Surprises, découvertes, émotion et ambiance étaient au programme des trois jours de concerts. Cyril Michel, organisateur de l’événement, se dit conquis et satisfait du déroulement du festival.
Avec une soirée d’ouverture remplie d’intensité, assurée par le EWJF MegaTentet, jeudi soir à Tamarin, le ton du festival était donné. Émotion et chaleur humaine, le lendemain soir à l’IFM, lors de la prestation du Marie-Luce Faron Quartet. Des performances qui ont transporté le public dans un univers très particulier à CocoLoko, le même soir. Des after tantôt softs tantôt festifs, habilement menés par la chanteuse Melanie Scholtz et DJ René. Dans l’ensemble, la deuxième édition du Ernest Wiehe Jazz Festival a été un succès. Le public n’a pas toujours répondu présent, comme nous le confirment les organisateurs. Comme l’an dernier, le festival a accueilli quelque 2,500 personnes sur les sept points de rendez-vous.
Interrogé sur le déroulement de cette deuxième édition du Ernest Wiehe Jazz Festival, quelques jours après l’événement, c’est un Cyril Michel conquis et séduit par les performances des musiciens qui s’est livré à Scope. Les moments de surprises et de découvertes qui ont ponctué le festival contribuent à sa satisfaction. “Même si je m’attendais à accueillir un plus grand nombre de gens à certains concerts, cette deuxième édition a été une bonne expérience. Nous avons tenu nos promesses durant les trois jours de festival et avons rendu un bel hommage à Ernest Wiehe, que ce soit dans l’échange, le partage et surtout le respect de la musique.”
La performance du Réunionnais Fabrice Legros, vendredi soir à Tamarin, demeure l’une des grosses surprises de cette nouvelle édition pour Cyril Michel. “C’est un musicien que je n’avais pas eu l’occasion de voir sur scène avant cette soirée. J’ai été agréablement surpris par son fameux maloya-jazz, qui comprend des rythmes bien de chez nous.”
Tout en se rappelant les moments forts de l’événement, dont la participation inattendue de François Jeanneau sur les trois derniers titres de Jean-Marie Marrier samedi soir, Cyril Michel laisse poindre un regret : “Il est dommage de constater que ce genre de rendez-vous n’attire que des passionnés. Cette année, nous avons eu du mal à faire venir ceux qui ne sont pas fans de cette musique”.
Malgré cela, les organisateurs ne se laissent nullement décourager et pensent déjà à une meilleure communication avec le public l’an prochain pour attirer la grande foule.

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