Exposition d’aquarelles à Lakaz Flambwayan le 3 février : Les enjeux de l’eau avec l’International Watercolor Society

La branche mauricienne de l’International Watercolor Society (IWS) donne à voir des aquarelles produites par les cycles de l’eau, du soleil, du vent, les paysages de Maurice, les maisons anciennes et les fonds marins, dans une exposition d’aquarelles réalisées par ses membres. La manifestation aura lieu à Lakaz Flambwayan, Médine, du 3 au 10 février 2023. Dans ces aquarelles exposées, tout se pose et se dépose avec délicatesse, légèreté et limpidité. La quinzaine d’artistes d’IWS Mauritius conjuguent l’eau et les couleurs dans des œuvres teintées de poésie.

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L’aquarelle expose la pensée de l’artiste. C’est un art beaucoup plus varié que ce que l’on pourrait croire. Elle peut aboutir en des œuvres fortes, riches en couleurs, des pièces uniques ou des variations sur un même thème. L’exposition d’aquarelles des membres de l’IWS Maurice aborde cette étendue. 15 artistes vivant à Maurice et ayant comme points communs les matériaux – un mélange de pigments, d’eau, de colle, du papier et des pinceaux – tentent de définir cette technique. Parmi, des peintres de renom, Siddick Nuckcheddy que l’on connaît pour ses pastels, Yves David pour ses huiles, Faizal Diloo et Kalindi Jundoosing.

Aquarelliste lui-même, Riaz Auladin, le président de l’IWS (Maurice), essaie d’exposer ses idées ainsi: « L’aquarelle, c’est magique, il y a la question de l’eau. On a tous appris cette technique à l’école. C’est thérapeutique… ce mélange de couleurs sur le papier, cette luminosité dans les paysages, les maisons anciennes, l’illustration. On n’a pas droit à l’erreur, il faut préserver le blanc du papier… » Mais selon lui, l’aquarelle a un peu perdu ses lettres de noblesse. Elle est en quête de reconnaissance. La branche mauricienne de l’IWS (créée en 2015 lors des activités marquant la Journée internationale de l’aquarelle, le 23 novembre) multiplie les actions de promotion, les stages et les expositions, les séances de peinture en plein air. Nos aquarellistes semblent naviguer entre deux pôles: la voie abstraite ou imaginaire et le paysage réel ou « vision extérieure ».

Pour certains, la peinture à l’eau sur papier s’impose à eux par leur envie de traduire les grands espaces marins ou terrestres qui les entourent. Riaz Auladin explique : « L’aquarelle m’a toujours attiré, elle a un côté magique, cette transparence, cette lumière… J’aimerais un jour transmettre cette passion aux jeunes lors de stages ou de cours. »

L’aquarelle est ici au service de la passion et de l’émotion. De la transmission au partage, il n’y a qu’un pas. L’IWS animera une séance de peinture en plein air le dimanche 5 février à Lakaz Flambwayan et donnera aussi une démonstration de la technique de réalisation d’une aquarelle en parallèle à l’exposition qui sera montrée. Si l’exposition est une belle occasion de faire connaître l’aquarelle, elle marque aussi les 10 ans de l’IWS, plateforme pour l’art créée en 2012 par M. Atanur Dogan. Son expansion a été rapide et aujourd’hui, la société regroupe plus de cent branches à travers le monde avec comme objectif d’inclure toutes les formes d’art et de créer des ouvertures pour les artistes professionnels et les jeunes artistes. Le devise est « to bring love, peace and harmony through art. »

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