EXPOSITION DE FIN D’ANNÉE : Une certaine maturité !

Pour les étudiants de 2e, 3e et 4e  années de l’Ecole des beaux-arts de l’Institut Mahatma Gandhi (MGI),  ce retour sur l’année académique écoulée s’est articulée  autour de trois espaces distincts, rassemblant les différentes sections de ce département : peinture, sculpture, gravure, digital art.  L’ensemble des travaux d`une soixantaine d’étudiants de la promotion 2017 a été présenté dans la galerie de l`école (MGI School of Fine Arts students exhibition and fair). Ces travaux reflètent l’intérêt principal actuel de chacun de ces artistes en devenir. Ils ont défendu avec une certaine maturité différentes techniques, peinture, volume, dessin devant le public. De belles créations ont pu ainsi naître.  Fraîcheur, créativité ont marqué les visiteurs à la découverte de ces oeuvres de jeunes étudiants en arts visuels,  notamment les impressions numériques, vidéo, son, animation, interactivité, conception web et 3d (modélisation et impressions).
Héritière d’une École académique, l’École des beaux-arts du MGI enseigne aujourd’hui le dessin, la peinture, la sculpture, le multimédia. Elle accueille chaque année de nombreux?élèves  Une première année préparatoire permet aux étudiants d’acquérir les fondamentaux indispensables à une formation artistique, d’un enseignement théorique et d’histoire de l’art ainsi que d’une connaissance des contextes artistiques. Le but est d’accentuer les particularités, les talents et l’individualité de chacun et de lui permettre de devenir un créateur ouvert au monde contemporain.
Le cursus se déroule en fin d’année autour des projets artistiques personnels de l’étudiant. Kavish Lochun, étudiant en 4e année nous parle de la filière digitale et du développement des projets sur la toile : « Le monde digital, c’est l’art sur l’écran… on peut visualiser ce que l’on veut, créer ce qu’on veut…on modélise son monde… » Le pilotage de l’axe Digital Art, c’est le choix de l’étudiant encadré par une équipe de professionnels. Hans Ramduth, chef de département de l’Ecole des beaux-arts du MGI, évoque cet hologramme fait maison et d’autres travaux (impressions numériques, conception en 3D, etc) développés depuis presque huit ans au MGI. Outre les activités pédagogiques et les ressources de l’École, relatives aux technologies de l’audio-visuel, il souligne la particularité et le sens de l’innovation des étudiants.
Cette année, le public a vu aussi les créations artisanales des étudiants du MGI avec la conception d’une foire où nombre d’objets étaient en vente. Toutes les réalisations présentées ont eu beaucoup de succès auprès de l’ensemble du public. L’école ayant pour objectif de contribuer au développement différentes filières, de revoir les cours pour prendre le virage numérique ou apporter dans le monde du travail ses compétences métier et sa créativité. On découvre aussi diverses confrontations entre les expérimentations d’élèves comme celles de la peinture dans l’histoire, les installations ou la sculpture illustrée par une oeuvre à base de métaux récupérés de Kenji Massoudy et intitulée « La dictature à Maurice ».

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