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Ilôt Gabriel : pour les amoureux de la vraie nature

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Ilôt Gabriel : pour les amoureux de la vraie nature

Située au nord de l’île, à côté de l’île Plate, l’îlot Gabriel attire les amoureux de la vraie nature. Se caractérisant par une plage vierge et immaculée, une eau cristalline et limpide et une vue pittoresque, ce site remarquable et encore très sauvage est une véritable carte postale qui s’est laissée découvrir lors d’une sortie en catamaran samedi dernier avec l’équipe d’Helios Polarized.

Le départ est donné à 9h00 à Sunset Boulevard à Grand-Baie. Une vingtaine
de personnes, dont parmi les plus fidèles ambassadeurs de la marque Helios Polarized,
répartis en deux groupes, vont embarquer à bord de deux catamarans pour une balade en mer à la découverte de l’îlot Gabriel, situé à 5000 miles au large de Grand-Baie, soit à une heure-trente des côtes. Poussé par le vent, notre bateau glisse tranquillement
à l’intérieur de la baie, sur une eau turquoise où mouillent des dizaines de multicoques, de plaisanciers et de petites embarcations.

À bord, un petit cocktail et de la musique chillout sont servis. Sur le trajet, nous sommes émerveillés par la beauté pittoresque le long de la côte, de Grand Baie à Cap Malheureux. L’heure est enfin à la baignade et aux sports nautiques. À environ 200m de Péreybère, dans un cadre idyllique, certains vont piquer une tête pour se rafraîchir pendant que d’autres, plus aventuriers, vont tester la puissance des seabobs, petit scooter de mer qui permet de plonger et de se déplacer sur l’eau et sous l’eau.

Ceux qui restent à bord peuvent admirer les dizaines de Paille-en-Queue virevoltant
dans le ciel, certains se réfugiant sur le Coin de Mire, île aisément reconnaissable à son profil pentu et connue pour la nombreuse colonie de Pailles-en-Queue qu’il abrite.
Son rivage ne possédant pas de point d’ancrage, et l’eau étant très clapoteuse, il est
difficile pour les bateaux de s’y accoster. Sur l’océan, les eaux au bleu intense se dégradent
peu à peu dans un camaïeu magnifique à l’approche de l’îlot Gabriel. Les eaux sont parsemées d’îlots. Devant nous se dressent l’îlôt Gabriel, l’île Plate, l’île Ronde et l’île aux Serpents. Plus en retrait, l’île Ronde et l’île aux Serpents sont comme des monticules rocheux. L’île Ronde, cône volcanique basaltique à pente raide, et classé réserve naturelle depuis 1957 par l’UNESCO, abrite sur 153 hectares une faune et flore endémiques.
Elle accueille notamment les seuls serpents des Mascareignes, avec deux espèces
de boas inoffensifs qui ne vivent nulle part ailleurs sur la planète et qui sont en danger
d’extinction : le Boa de l’île Ronde de Schlegel et le Boa
fouisseur de l’île Maurice.

Des palmiers gargoulettes endémiques de l’île Ronde sont également présents sur
place. Comme sur l’île aux Serpents, l’île Ronde est interdite aux visiteurs. D’une superficie
de 253 hectares, l’île Plat kilomètres de plages de sable fin et immaculé. Abritant un phare, elle possède elle aussi une riche flore endémique.

Quant à l’îlot Gabriel, il est surtout célèbre pour ses plages vierges et son eau turquoise
et cristalline. Temps prévu pour en profi ter: trois quart d’heure car l’heure d’arrivée à Grand-Baie est prévue à 16h. L’entrée du site offre un spectacle fascinant: un immense tapis de sable fin, une eau translucide et limpide. Ici, on y ressent une grande impression de liberté. Des catamarans de toutes les couleurs ancrés à l’entrée, renforcent cette impression de liberté. L’eau, cristalline, est peu profonde. Avec son sable blanc immaculé sa nature sauvage et authentique, l’îlot Gabriel surprend par sa beauté. Si l’on recherche la
paix et la tranquillité, c’est l’endroit qu’il faut, car les visiteurs sont peu nombreux
et occupent qu’une petite partie de l’île. Le panorama est splendide avec les alentours
très “nature” et vierge de toute construction.

À cause de l’exposition plein soleil, le sable est brûlant et certains regrettent d’avoir laissé leurs savattes sur le bateau. Pour fuir le sable brûlant et se réfugier à l’ombre d’un arbre, on choisit de marcher dans l’eau. Mais il faut être prudent: elle est parsemée de galets et de coraux. Après s’être doré sur la plage nue, la baignade est indispensable pour certains.

Mais la prudence est de mise: à certains endroits, le vent et les vagues ont creusé le sable et un accident peut facilement se produire. Le temps passe tellement vite. Impossible de s’aventurer plus loin, d’une part à cause de la chaleur et d’autre part à cause du temps
très limité. Il est temps de reprendre place à bord du bateau. Le déjeuner est servi à bord: un délicieux barbecue et une sélection de salades. Nous rejoindrons Grand-Baie bronzés, mais revitalisés.