JARDIN TELFAIR À SOUILLAC : L’air frais de l’histoire

Situé dans l’un des plus anciens villages de l’île, Souillac, le Jardin Telfair est un site unique. C’est un lieu reposant, où on peut profiter de la fraîcheur que procurent les arbres tout en se laissant bercer par le chant des oiseaux et le bruit des vagues à l’écoute de l’histoire.
Le jardin porte le nom du naturaliste irlandais Charles Telfair né en 1777 à Belfast et mort à Maurice le 14 juillet 1833. Il a été créé dans un village historique où se trouvent aussi le musée du poète mauricien Robert Edward Hart, l’ancien Port Souillac, le bâtiment qui servait d’entrepôt pour le sucre et l’église St Jacques, entre autres sites d’intérêt. Le village lui-même porte le nom du vicomte François de Souillac. Ce navigateur français fit construire un port dans cette partie de l’île en 1787 pour faciliter le trafic maritime sur la route des Indes et pour avoir une base de défense stratégique dans le sud. L’ancien port sert aujourd’hui de quai pour les pêcheurs et les officiers de la garde côte nationale.
Le Jardin Telfair, qui se trouve à proximité de la plage, où de grosses vagues viennent s’abattre sur les rochers, compte plusieurs arbres de plusieurs décennies. La hauteur de certains est impressionnante. La taille d’un banian (multipliant) ne passe pas inaperçue non plus. Mais il est dommage que les différentes variétés d’arbres et de plantes du jardin n’ont pas de panneaux pour indiquer leur nom. Ce qui aurait certainement contribué à rendre la visite plus enrichissante.
Une visite qui se fait en étant accompagné par le chant des oiseaux qu’on distingue très bien en dépit du bruit des vagues à proximité. C’est un lieu idéal également pour pique-niquer. Il est bien entretenu par plusieurs employés d’un service de nettoyage qui assure aussi le service pour les toilettes.
La visite du jardin terminée, le spectacle qu’offre les grosses vagues qui viennent se jeter sur la côte est à ne pas manquer particulièrement quand la mer est démontée. Cela en restant tranquillement assis sur l’un des bancs qui, installés en hauteur permettent d’avoir une excellente vue sur les flots où la baignade est bien évidemment interdite comme l’indiquent les panneaux installés à cet effet.

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