PALEFRENIÈRE : Ouma Hadeen, “Le cheval est comme mon enfant”

Depuis une demi-douzaine d’années, le métier de palefrenier est exercé par les femmes à Maurice. Elles sont quatre à côtoyer les équidés au Champ de Mars et dans les centres équestres dédiés aux chevaux de course. Nous avons rencontré Ouma Hadeen, alias Shasha, qui nous parle de son métier.
6h30, rue Shakespeare, derrière les loges du Champ de Mars. Ouma Hadeen, l’une des quatre palefrenières au Champ de Mars, fait trotter Prince Alwathan, cheval dont elle a la charge chez l’écurie Serge Henry. Durant vingt-cinq minutes, elle descendra et remontera cette rue pour faire marcher son animal. Hormis son cheval attitré, Ouma aura également la charge de s’occuper d’un autre coursier auquel aucun palefrenier n’est attaché.
Chaque matin ressemble un peu à celui-ci pour Ouma Hadeen, Shasha pour les intimes. La petite pluie fine ne la déstabilise pas. La concentration se lit dans ses yeux à chaque pas. “On doit toujours être devant ou à côté du cheval, mais jamais derrière. À n’importe quel moment, il pourrait vous donner des coups de sabots et vous blesser”, confie-t-elle.

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