SABHIR HOSANEE : L’autre artiste de la famille

La beauté spectaculaire des feux d’artifice illuminant la voûte céleste des villes. C’est ce à quoi convie le photographe mauricien Sabhir Hosanee jusqu’au 11 mars à la galerie Malcolm de Chazal au complexe Lake Point à Curepipe. Intitulée “Night glows”, l’exposition qui bénéficie du soutien de la National Art Gallery, comprend une vingtaine de photographies. Retour sur le parcours du fils de l’artiste-peintre et photographe Saïd Hosanee, âgé de 33 ans, et qui a choisi de suivre les traces de son père.
Le feu d’artifice est, par excellence, un spectacle populaire, puisque tout le monde peut le voir. Un spectacle éphémère que goûtent surtout les photographes qui veulent saisir sur le vif ces soudaines et évanescentes illumination du ciel par la pyrotechnique. À Maurice, les représentations les plus impressionnantes ont généralement lieu lors du passage à la nouvelle année. Ainsi, depuis décembre 2014, Sabhir Hosanee braque son appareil vers le ciel pour immortaliser ce spectacle pyrotechnique qui a lieu, chaque année, à Quatre-Bornes. Et cela à partir de la maison familiale qui se situe sur les
hauteurs… de Curepipe.
Muni d’un Nikon 80-200mm, il capture des dizaines de clichés avant de faire un tri. Car les photos ne sont toutes réussies lorsqu’elles reposent sur des temps de pose longs. Il faut exposer suffisamment longtemps pour que les trainées lumineuses soient enregistrées sur le capteur. Mais, dépassé une certaine limite, l’on obtient de nombreuses zones surexposées, présentant peu, voire aucun détail.
Ainsi, pour photographier en pose longue, le meilleur allié est bien évidemment un trépied. « J’ai réalisé une cinquantaine de photos à chaque session et il faut trouver le temps de pose adéquat. J’ai réglé la vitesse à 125 », nous dit Sabhir Hosanee.

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