SHEETAL NANDLAL : Les mandalas, un moment de détente, un plaisir artistique

En sanskrit, le mot « mandala » signifie cercle. Avec ses formes, couleurs et symboles, il reflète la plénitude du cosmos et l’organisation de la vie. Servant souvent de support à la méditation, le mandala séduit ceux qui sont à la recherche d’un mieux-être. Si les adeptes trouvent bien plus que de simples cercles à colorier, d’autres y trouvent un plaisir artistique et créatif. En s’inspirant des dreamcatchers, ou capteurs de rêves, Sheetal Nandlal, âgée de 25 ans et hôtesse au sol dans une compagnie d’aviation, a trouvé une façon originale de créer ses mandalas. Elle a exposé au public une collection composée d’une vingtaine de pièces vendredi et samedi au Trianon Shopping Park.
Détrompez-vous, ce ne sont pas des dreamcatchers mais des mandalas ! Il est vrai que pour confectionner un mandala, on utilise une multitude de couleurs, de motifs abstraits, de symboles… Mais, à en croire Sheetal Nandlal, tout est permis dans cet art. On peut en effet utiliser différents supports, différentes techniques et même reprendre la forme des dreamcatchers dont les toiles d’araignées sont tissées dans un cercle en bois et ornées de différents accessoires. Si le mandala incite à entrer en contact avec notre vie intérieure, il existe aussi d’autres façons de l’utiliser. « Ce que j’aime dans le Mandala, c’est que chacun est libre de s’exprimer comme il veut », dit-elle. L’idée d’associer le cercle sacré aux « capteurs de rêves » qui sont d’origine amérindienne, a germé chez la jeune femme après sa dernière visite en Inde et qui lui a permis de réaliser et d’exposer au public une première collection.
« Ma plus grande découverte, je l’ai faite dans un village indien appelé Vrindavan, situé à Agra, en janvier 2015. D’abord, j’ai vu tout un mur recouvert de mandalas ; ensuite, je me suis aperçue qu’il y en avait partout. J’étais émerveillée, interpellée et intriguée devant toute cette beauté, cette diversité et la verve artistique dont les artistes font preuve, là-bas ». Pourtant, ces cercles sacrés ne sont pas nouveaux pour elle. Elle les a découverts durant ses études en 2006 en histoire de l’art au Centre Culturel d’Expression Française (CCEF) mais, dit-elle, « j’étais tellement intéressée par l’abstrait que je suis passée à côté des mandalas ».
C’est au retour du voyage qu’elle l’idée lumineuse lui vient : associer les mandalas aux dreamcatchers. Car, dit-elle, « si le mandala est au coeur de ma démarche artistique, c’est parce que j’aime explorer et découvrir d’autres possibilités d’interprétation. J’ai voulu créer quelque chose d’unique, apporter ma touche personnelle. Et, en plus, les dreamcatchers sont très tendance et faciles à faire ».
Avant la présentation de sa deuxième collection au Trianon Shopping Park hier et avant-hier, une première exposition avait vu le jour lors de la soirée Bombay night qui s’est déroulée le 26 décembre au Sept Cascades Lodge. Bien que ses créations ne soient pas destinées à la vente, cette présentation a été pour elle un succès. « J’ai été invitée à exposer mes travaux ce jour-là et l’appréciation des convives m’a énormément encouragée », dit-elle. Aujourd’hui, c’est une joie pour Sheetal de partager ses mandalas et de les faire découvrir, qu’ils soient simples ou représentant des divinités autour ou au centre du cercle. Ses constructions circulaires font 80 cm de largeur et 1 m de hauteur.
Ce n’est pas un hasard si Sheetal est portée vers les arts. Sa mère, une styliste, travaillait et côtoyait des gens issus du milieu artistique. « Comme j’ai évolué dans ce milieu, il me semble plus aisé de trouver des idées ».
Pour confectionner ses mandalas, Sheetal utilise différentes matières et accessoires : des cercles en bois, du tissu, de la laine, des colliers, des cristaux et du fil. Pour elle, ces cercles sont des symboles universels et bien qu’étant décoratifs, ils projettent une énergie positive et apportent une atmosphère zen. « Consacrer du temps à faire des mandalas est pour moi un moment de détente, un moment pour m’évader », dit-elle.
Les mandalas de Sheetal Nandlal sont visibles sur sa page Facebook : Mandala by Sheetal Nandlal.

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