VINTAGE MUSIC REVIVAL : Tequila…

Cela a fait l’effet d’une bonne rasade de Tequila avalée cul sec dans une grande et généreuse gorgée. Le résultat est immédiat : chaleureux, enivrant, réconfortant, comme peuvent l’être les toutes premières notes des Shadoogie avec lesquelles l’orchestre des Revival a ouvert son bal en fanfare au Réduit durant le week-end.
Joyeux.
Puisqu’il ne pouvait y avoir meilleure mise en condition face aux jeux de lumière colorés de la scène, tous les éléments étaient réunis pour qu’on se range du côté des Young Ones et qu’on se comporte comme des Teenagers in love, le temps d’un autre concert mémorable dans une ambiance où il a fait bon Rock around the clock. Tant pis pour les rides et les cheveux blancs : nous savons tous ranger nos images d’anges pour redevenir de bons petits diables et permettre à Elvis de chanter que You are the devil in disguise.
Sept musiciens, dix chanteurs, un répertoire construit de ces tubes qui ont illuminé les années 50 et 60 : ça y est, c’est parti pour Back to happiness. Le Vintage Music Revival au MGI a été un nouveau moment joyeux, semblable à celui vécu à Phoenix l’année dernière. Certes, l’effet de surprise provoqué par le grand retour de la bande à Gaëtan Rivet et Christian Latour est passé, du moins pour ceux qui avaient eu l’occasion de se procurer les billets à temps en 2012. Mais puisque c’était le moment des retrouvailles, le concert 2013 a pris une tournure familiale.
Intemporel.
Avec toute la logistique déployée, le nouveau Vintage Music Revival est resté à la hauteur des prétentions qu’on lui prêtait. Durant les trois concerts donnés, il y a sans doute des souvenirs qui ont ressurgi. Mais l’ambiance n’a jamais pris des senteurs de boules de naphtaline. Elle est restée fraîche, alerte, revigorante, à l’écoute de ce répertoire sans âge qui a traversé le phénomène de mode pour être intemporel. Un vrai hommage rendu aux Shadows, à Ricky Nelson, à Elvis Presley, aux Drifters, à Paul Anka, à Nat King Cole, à Jim Reeves, à Jacques Brel, à Don Gibson et à ces autres grands noms qui ont forgé la musique contemporaine.
Indéniablement, si le moment a été aussi fort, c’est avant tout grâce à l’excellente performance des Revivals et des chanteurs qu’ils ont accompagnés durant ce show qui a duré près de trois heures. Tant pis pour les “gros sponsors”, qui n’y ont pas cru cette année non plus. Mais la ténacité de Jacques Maunick a contribué au miracle. De toute manière, c’était Now or never…

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