Fuites de questionnaires du PSAC/NCE : le PTR réclame une enquête

– 38 questionnaires d’examens, objet de Leakage, retrouvés sur la clé USB

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Eshan Juman et Mahend Gungaparsad  du parti Travailliste, qui ont osé dénoncer les fuites des questionnaires d’examens du Primary School Assessment Certificate (PSAC) et du National Certificate of Education (NCE) ont été critiques de l’attitude arrogante adoptée par la vice-Première ministre et ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, au Parlement. Ils réclament l’institution d’une enquête interne au Mauritius Examinations Syndicate (MES).

« Le PSAC et le NCE ne sont pas de simples examens. Ce sont des examens de sélection importants, décidant de l’avenir des enfants et des institutions scolaires dans lesquelles ils peuvent poursuivre leurs études au secondaire », déclare Mahend Gungaparsad.

Eshan Juman, qui a rendu publique la lettre adressée par la directrice du MES, Brenda Thanacoody-Soborun, au Senior Research and Development Officer incriminé pour lui annoncer son interdiction, donne la liste des 38 papiers qui ont été trouvés sur la clé USB de l’officier du MES. Ce dernier a été interdit de ses fonctions et tous les ordinateurs et documents en sa possession remis au MES.

« La question qui se pose est comment cet officier, qui avait déclaré ses intérêts, s’est retrouvé seul devant l’ordinateur contenant les papiers d’examen avec son pendrive », souligne-t-on du côté du parti Travailliste.

Le député a souligné que les protocoles en place au MES exigent qu’il y ait en permanence trois personnes dans une salle d’ordinateurs sans compter qu’il y a toute une procédure à suivre pour entrer et quitter cette salle.

Dans sa réponse au Parlement dans le cadre des débats parlementaires, la ministre de tutelle avait affirmé qu’il n’y avait pas eu de fuite du fait que les papiers n’avaient pas encore été imprimés et que les déclarations des députés ont provoqué de la psychose aussi bien chez les parents que chez les étudiants.

« Qu’est-ce qu’elle croit, on allait rester tranquille et qu’il fallait que se taire et garder le silence », s’insurgent les deux députés insistant sur le fait que la vice-Première ministre ne peut pas défendre l’indéfendable. Il déplore que tous les papiers soient conservés dans un seul ordinateur sans aucune sécurité.

Mahend Gungaparsad craint que les nouveaux papiers pour les examens en août prochain soient préparés dans la précipitation et sous forte pression par le personnel du MES.

Affaire à suivre…

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