Meeting PTr-MMM-PMSD le 22 septembre : le PTr en mode de mobilisation

« Nous savons qu’une vague s’est levée et que la réunion de vendredi prochain
sera un grand succès », a dit Navin Ramgoolam

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Les membres du Bureau politique et de l’exécutif du PTr qui se sont rencontrés au Ramnath Jeetah Trust Building, à Ébène, vendredi, étaient en mode de mobilisation. Cela, en vue du prochain meeting de l’Alliance PTr-PMSD-MMM prévu à Flacq le vendredi 22 septembre prochain.

Le leader du PTr, Navin Ramgoolam, a expliqué que durant les deux réunions très animées, il a remercié ceux qui ont fait le déplacement aux congrès organisés par l’alliance PTr-MMM-PMSD à Mare D’Albert et à Vacoas. La mobilisation en vue l’organisation de ce premier meeting public à Flacq est en bonne voie, a-t-il soutenu. « Nou pe organiz meeting malgre ki bann-la met baton dan larou », a-t-il affirmé. « En dépit de ce que font nos adversaires, nos réunions de mobilisation vont très bien. Nous savons qu’une vague s’est levée et que le meeting de vendredi prochain sera un grand succès », a-t-il déclaré.

Navin Ramgoolam a dénoncé les faussetés de nature communale diffusées par ses adversaires. Il a observé que Paul Bérenger y a rétorqué en affirmant que « se le PTr ki pou lead gouvernman ».

« Na pa ekout palab »

S’agissant des rumeurs entourant la composition du front bench d’un éventuel gouvernement PTr-MMM-PMSD avec notamment Navin Ramgoolam, Paul Bérenger, Xavier-Luc Duval et Shakeel Mohamed, le leader des rouges a souligné qu’il faut d’abord être élu pour en décider. Quant aux attaques de nature sectaire, il estime « qu’il ne faut pas prêter attention à ces palabres. Na pa ekout palab ». Il a aussi dit son étonnement devant la décision du gouvernement de recruter des officiers de police à la retraite pour travailler au bureau des passeports, qui tombe sous la responsabilité du Premier ministre. « Ce n’est pas une coïncidence et nous savons que ce sont des partisans. Nous suivrons la situation afin de voir ce qui se produit », a-t-il prévenu.

Le leader du PTr a exhorté les partisans travaillistes de ne pas entrer dans les détails. « Pa get zarb, get lafore », a-t-il insisté. Et de souligner que « notre objectif consiste à faire partir ce gouvernement voyou. Si nous ne le faisons pas, le pays va couler ». Navin Ramgoolam a finalement annoncé que les dirigeants travaillistes seront sur le samadhi de SSR ce dimanche à 10h30.

Interrogé sur la proposition de Paul Bérenger concernant la création d’un poste de Public Protector pour remplacer l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), le leader du PTr a estimé que « c’est un bon projet ». Il a ajouté qu’il faut « un gouvernement fort, un Premier ministre décidé et que les gens doivent savoir qu’il y a des sanctions s’il y a des fautes commises ».

FCC : « Contourner
le pouvoir DPP »

Navin Ramgoolam a aussi qualifié de « honte » ce qui est arrivé à la Financial Intelligence Unit (FIU) devant la Cour suprême concernant le cas Ellayah. « Son compte a été freezed et il a été arrêté par la police avant qu’on se rende compte que cet argent provenait du PMO. Si une institution importante comme la FIU commet une telle erreur, quel étranger investira à Maurice ? » se demande-t-il.

S’agissant de la Financial Crime Commission, dont la création est envisagée, il est d’avis « que c’est une façon de contourner le pouvoir DPP ». Finalement, il a fait ressortir que le remaniement ministériel a été effectué à cause de la démission de Rajanah Dhaliah et s’étonne que Maneesh Gobin n’ait pas été sanctionné. « Ils ne disent pas que la personne protégée dans cette affaire, c’est le ministre Maneesh Gobin. Allez voir quelles sont les informations dont dispose l’ICAC. Il n’y a pas que des allégations. Tout cela démontre que le gouvernement actuel ne comprend rien et n’est pas fait pour gouverner », a-t-il souligné.

Pour lui, un Attorney General ne doit pas occuper une autre fonction gouvernementale, car son poste consiste à conseiller le gouvernement de manière indépendante. Il estime que Maneesh Gobin aurait dû avoir été révoqué du gouvernement. Interrogé par la presse, Navin Ramgoolam a répondu « qu’il n’y a rien de mal » concernant le recours à deux avocats britanniques dans l’affaire opposant le DPP au commissaire de police.

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