LE PTR REND HOMMAGE À SSR : Navin Ramgoolam déplore « le manque de leadership à la tête du pays »

Pour célébrer dignement la fête de l’Indépendance de Maurice hier, le PTr a tenu à rendre hommage à Sir Seewoosagur Ramgoolam. L’état-major des rouges, avec en tête le leader du PTr, entouré de plusieurs enfants de la circonscription No 5 et de quelques partisans, a effectué un dépôt de gerbes sur le samadhi de SSR au Jardin de Pamplemousses.
Une prière a ensuite été dite au nom de celui qui a façonné, selon le PTr, l’histoire de Maurice, devenu aujourd’hui un pays mondialement connu. A l’issue de ce recueillement, Navin Ramgoolam, interrogé par la presse, a exprimé « son regret de voir qu’aujourd’hui certains ministres se permettent de pénaliser la fête de l’Indépendance. » « Ni sous un gouvernement SSR, ni sous mon gouvernement, cela n’aurait été possible que certains ministres soient absents des célébrations de l’Indépendance. Aujourd’hui, certains ne sont même pas au pays », dira-t-il, faisant ressortir qu’« aujourd’hui, le 12 mars, le Deputy Prime minister n’est pas là. Il y a des ministres à l’étranger et un autre qui se dit souffrant ; c’est la preuve qu’au sein de ce gouvernement et à la tête du pays, il n’y a pas de leadership ».
Concernant la fête nationale, il a mis en garde ceux qui veulent réécrire l’histoire. « En dépit de tout ce que certains veulent raconter pour déformer l’histoire, il est un fait que la lutte pour l’Indépendance, c’est la lutte du PTr », dit-il. Réagissant quant à la liste des décorés de la République, et en l’occurrence l’élévation du ministre de la Bonne gouvernance Roshi Bhadain et du ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha au rang de Grand Commander of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean (GCSK), le leader du PTr, sourire en coin, dira simplement qu’« il n’y a rien à dire. C’est bon pour eux ». Spéculant sur le départ éventuel du ministre des Finances du gouvernement, le président du PTr, Patrick Assirvaden, dira pour sa part que « toutes les options sont ouvertes. Nous sommes prêts. Nous avons déjà un candidat ».

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