RAPPEL DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Le front des turbulences !

Treize semaines après la présentation officielle du Consultation Papersur la réforme électorale, l’incertitude plane toujours sur le sort qui pourrait être réservé aux éventuels amendements à la Constitution en vue d’éliminer l’obligation de la déclaration ethnique des candidats aux prochaines élections générales. L’échéance en vue du rappel de l’Assemblée nationale semble bénéficier dans l’immédiat d’un nouveau sursis avec la confirmation du départ du Premier ministre, Navin Ramgoolam, et du chef de la diplomatie, Arvin Boolell, pour assister au sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en Guinée équatoriale cette semaine. Par ailleurs, le feu vert a été donné aux missions ministérielles jusqu’à la fin de la première quinzaine du mois prochain à la condition expresse que les ministres puissent rentrer à Maurice dans un délai maximal de 24 heures en cas d’urgence parlementaire. Le front de turbulences que traverse le pays voit également l’intensification de la campagne contre les Biometric Finger Prints, que ce soit pourles besoins de la nouvelle carte d’identité nationale ou pour le contrôle des employés dans les entreprises du secteur privé. Suite au dernier rulingde la Data Protection Commission à l’encontre de l’école privée Clavis, une nouvelle coalition, Nou Lanprint Nou Drwa, a été constituée à l’initiative de la Union of Artisans the Sugar Industry (UASI) pour coordonner cette offensive musclée contre les empreintes digitales sur les sites de travail. Sur le plan économique, la baisse du prix de la tonne de sucreaux planteurs à Rs 14 000, l’un des cours les plus bas de ces dernières années, continue à inquiéter l’industrie sucrière, même si les petits planteurs pourront aspirer à bénéficier d’une subvention du gouvernement de Rs 2000 par tonne de sucre produit.

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