RÉFORME ÉLECTORALE : Le rendez-vous du 4 juillet

Du côté de Rezistans ek Alternativ, groupe politique connu pour son acharnement et sa constance dans le combat pour l’élimination du communalisme dans le système électoral, ce mini-amendement à la Constitution représente un “premier grand aboutissement” sur le plan démocratique. Mais les militants de Rezistans ek Alternativ continueront à exercer la pression car “l’Effective Remedy proposé n’est que temporaire” et que le problème ne sera réglé que quand la réforme électorale sera rendue constitutionnellement effective après les prochaines élections générales.
Au sein de Lalit,mouvement politique, qui avait initié la contestation de la classification communale aux élections générales dès 1983, la principale leçon tirée de l’épisode des Transitional Provisionsse résume à “deklarasyon kominote pe ale, Best Loser System kominal pe reste ek laport uver pu fitir koz-koze ar Berenger.”Alain Ah-Vee, intervenant au nom de Lalit, réclame la dissolution de l’Assemblée nationale pour la tenue des élections générales anticipées au lendemain de la séance de l’Assemblée nationale du 4 juillet.
“Nu finn gayn enn batay, dan enn gran lager: setadir enn batay dan konba pu enn sistem politik ek enn sosyete non-kominal”,déclarent d’emblée Ashok Subron et Ian Jacob au nom de Rezistans ek Alternativen commentant les dispositions majeures du texte de loi, qui sera présenté à l’Assemblée nationale, vendredi. Dans cette perspective, ils lancent un appel à tous les parlementaires pour un sans-faute, sous la forme d’un vote unanime pour marquer “ce tournant historique” dans l’histoire du pays.
“L’amendement de la Constitution vient confirmer la pertinence du point central de la lutte de Rezistans ek Alternativ à l’effet que la question de classification communale ne pourra être réglée dans le système politique actuel. Oblize sanz sistem elektoral. Oblize ena ene sanzma kalitativ pu eliminn prinsip meme klasifikasyoon kominla”, poursuit Rezistans ek Alternativ, qui regrette que la formule Sithanen pour la désignation des Best Losers ne fait que perpétuer le communalisme en politique.
Poursuivrele combat
Avec l’adoption de l’amendement du 4 juillet “par mank kuraz bann parti politik kuma PTr ek MMM lor reform elektoral”, Rezistans ek Alternativ compte poursuivre le combat car “l’Effective Remedy proposé est de nature temporaire et s’applique que pour les prochaines élections.”“Que se passera-t-il avec le projet de réforme électorale si le prochain gouvernement ne détient pas la majorité des trois quarts? La question mérite d’être posée. Une première démarche est qu’en collaboration avec nos conseils légaux, nous allons soumettre une communication officielle au Comité des Nations Unies sur les Droits de l’Homme pour forcer l’État mauricien à respecter ses obligations sous l’Optional Protocol United Nations Civil and Political Rights Covenant”,fait comprendre Ashok Subron.
En ce qui concerne le Constitutional Challenge, qui sera appelé devant la Master and Registraren Cour suprême le 10 juillet, Rezistans ek Alternativdécidera de la marche à suivre après le vote de l’Assemblée nationale sur les Transitional Provisionsde vendredi prochain.
Au nom de Lalit, Alain Ah-Vee réitère deux demandes: le vote sur le mini-amendement à la Constitution et la dissolution de l’Assemblée nationale juste après ce vote. Toutefois, les militants de Lalits’interrogent sur les séquelles de l’adoption de cet amendement à la Constitution.
“Deklarasyon kominote pe ale, Best Loser System kominal pe reste. Asterla, pu met fin ar sa, pu bizin ennviktwar 3/4 dan prosenn eleksyon pu kapav amenn Reform Elektoral, ubyin omwin buku koz-koze ant Guvernman ek Lopozisyon, si pena 3/4.  Sa vedir, pu ena enn sertin “presyon” pu sa lalyans malsin konkretize ant PT ek MMM, enn lalyans ki LALIT finn denonse epu kontiyn opoze”,poursuit le porte-parole de Lalit, qui ajoute que “Navin Ramgoolam finn les laport uver pu fitir koz-koze ar Berenger.”
Dans la conjoncture, Lalit a réservé la flèche du Parthe à l’encontre de Navin Ramgoolam. “Avec ce mini-amendement àla Constitution, Navin Ramgoolam n’a pas annoncé si les candidats du Parti travailliste refuseront de décliner leur identité ethnique sur les Nomination Forms le jour du dépôt de candidatures. Il faut reconnaître que jusqu’ici, la question ne lui a pas été encore posée lors de ses sorties publiques”,déclare en substance Alain Ah Vee.

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