«Nous sommes heureux de retrouver notre quartier général de Saint-Jean à Quatre-Bornes.» Propos de Jean-Claude Barbier, président du Mouvement Patriotique (MP), hier, face à la presse. En effet, ce dernier souligne qu’« un groupe d’anciens membres du BP du parti s’étaient accaparé des clés du bâtiment depuis novembre 2020 et avaient même changé les serrures de la porte.
Après de longues démarches, nous pourrons dorénavant relancer les activités du parti », dit-il, avant de faire un survol de l’actualité, où il a surtout été question du nombre de morts cette semaine relatifs au Covid-19 et des élections municipales auxquelles le MP entend concourir.
En l’absence d’Uvarajen Paratian et de Neena Ramdenee, actuellement à l’étranger, et de Norbert Froget, pour des raisons professionnelles, Jean-Claude Barbier était entouré des jeunes adhérents du parti de la rose pour cette conférence de presse. « Après une année de turbulences et de trahison de certains ex-membres, nous revoilà repartis pour une nouvelle aventure », a d’abord fait ressortir le président du MP, avant d’évoquer les prochaines élections municipales : « Nous nous préparons dans la perspective de cette échéance qui permettra au parti de se refaire une santé dans les villes. Norbert Froget, qui a exercé comme maire de Beau-Bassin/Rose-Hill, et moi-même à la tête de la capitale, envisageons de nous présenter à ces élections. » Jean-Claude Barbier a dressé un sombre tableau de la gestion des affaires dans les villes ces dix dernières années. « Kot sa bann lavil-la ti ete e kot li’nn vini. Sime kase, spor inn fini net ek sant sosial fantom. Samem bizin met dimounn ki bizin. »
Jean-Claude Barbier s’est montré très peu loquace en réponse à la presse sur l’éventualité d’une entente avec le PTr pour ces élections. « Le MP sort d’une période difficile qui nécessitera une réflexion profonde sur le fonctionnement de nos cellules dans les villes. Certainement qu’on a des affinités avec le PTr, mais chaque chose en son temps. » 18 personnes testées positives au Covid-19 sont décédées en une semaine.
Chiffre révélé par Kailesh Jagutpal vendredi. À la lumière de ce constat, Jean-Claude Barbier soutient que « le gouvernement a définitivement perdu le contrôle de la situation. Pire, selon mes informations, les chiffres que dévoile le ministre chaque semaine ne reflètent en aucun cas le nombre réel de morts liés à cette pandémie. »