REZISTANS EK ALTERNATIV : La baisse du prix de l’essence de Rs 5,50 le litre est réclamée

Rezistans ek Alternativ s’invite au débat au sujet de la baisse du carburant. Au cours d’une conférence de presse, hier, le mouvement politique de la gauche a réclamé la baisse du prix de l’essence par Rs 5,50 le litre.
Sur la bases des analyses après une étude sur ce dossier, les animateurs de Rezistans ek Alternativ expliquent que « les automobilistes paient actuellement leur essence 2.7 fois plus que le cost price incluant le fret et l’assurance. Compared to the CIF price, 148% of taxes are levied by the government for various purposes. Under successive governments since 2005, the burden of the government budget has been increasingly borne by the population while the richest section of the population has been made better off (disappearance of progressive taxes since 2005) – which in essence is a very regressive fiscal model. » Ils affirment que le gouvernement de Lalyans Lepep a augmenté la Contribution to Build Mauritius Fund de Rs 1 à Rs 4, ce qui augmente la pression fiscale sur les automobilistes. Rezistans ek Alternativ réclame, par conséquent, que les automobilistes soient exemptés de la Contribution to Build Mauritius Fund de Rs 4 et la contribution à la subvention de l’ordre de Rs 1,50 en ce qu’il s’agit du GPL. La formation politique souhaite que ces contributions soient prélevées depuis des entreprises et particuliers avec des revenus bien plus élevés. « Ceci est une approche fiscalement plus progressive et devrait représenter une réduction de Rs 5,50 pour le prix de l’essence à la pompe et une réduction d’environ 12% sur le GPL. »
« Rezistans ek Alternativ tient à rappeler à la presse et la population qu’alors que les automobilistes se voient imposer un énorme 148% du CIF, le gouvernement a capitulé vis-à-vis du secteur privé en exemptant les Smart Cities d’environ Rs 8 à 10 milliards d’impôts. Ceci est un signal très inquiétant qui est envoyé à la population et aura des conséquences négatives profondes sur des questions importantes comme l’égalité et la justice sociale. Le gouvernement doit être capable de discerner entre être un facilitateur et être un agent du secteur privé, en particulier si elle veut continuer à se présenter comme Lalyans Lepep », font ressortir les animateurs du mouvement.

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