Rushaanaaz Sokeechand, lauréate du QEC : « Il faut croire en soi-même »

« One day at a time, one thing at a time ». Cette devise l’a accompagnée durant ses années d’études menant à sa proclamation comme lauréate, vendredi dernier. Fatimah Noorii Rushaanaaz Sokeechand, 19 ans, fait la fierté de sa famille et de son collège en Art Side pour la cuvée 2020/2021.

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Fille d’enseignants, cette élève du Queen Elizabeth College (QEC) ne s’attendait pas à une telle concrétisation, soutenant qu’elle était en compétition avec elle-même pour deux ans et demi, et travaillant d’une façon stratégique, dit-elle.

Rushaanaaz Sokeechand est ainsi la première lauréate de sa famille qui, en apprenant la formidable nouvelle, a eu en premier lieu une reconnaissance envers Dieu, avant d’être emplie de bonheur. « Tout le monde avait les larmes aux yeux », nous raconte-t-on.

La lauréate révèle qu’elle a dû faire face à plusieurs obstacles émotionnels. Avec le prolongement du calendrier scolaire, elle s’est sentie épuisée et surchargée. D’autant qu’un autre lourd souvenir lui restait en tête : sa mère, Izdihaar Sokeechand, n’avait pu être présente quand elle avait reçu ses résultats de la SC, car elle suivait des traitements médicaux à Chennai, en Inde.

Et comme un coup du sort, son père, Nazim Sokeechand, avait été placé en quarantaine pendant le mois de mars, soit à la veille de ses examens. Un moment difficile, se rappelle-t-elle.

« Mon inspiration, c’est définitivement ma mère. Elle a combattu le cancer à deux reprises. Pour moi, elle est une guerrière. Elle est sortie victorieuse et garde toujours le sourire au visage », a affirmé Rushaanaaz Sokeechand.

« Mo ti kone li pou travay bien, li enn zanfan bien devwe », a souligné sa mère.

Rushaanaaz Sokeechand remercie tous ses enseignants. Elle souligne qu’au QEC, elle a fait face à « a healthy competition » qui a contribué à son succès.

Elle prévoit désormais d’étudier le Data Science à l’université en Californie en janvier. Son message aux jeunes, c’est d’être reconnaissants envers leurs parents, et de trouver la joie dans les petites choses du quotidien.

Rushaanaaz Sokeechand affirme qu’elle retournera à Maurice après ses études pour passer du temps avec sa famille.

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