250 maisons NHDC à Réunion Maurel, Petit-Raffray : Les riverains dans la rue pour dire NON à ce projet  

Les habitants du quartier de Réunion Maurel à Petit-Raffray sont debout contre la décision des autorités d’entreprendre la construction de 250 blocs d’appartements NHDC dans le village. Le porte-parole des protestataires, Hitesh Varma Santhokhee, soutient qu’ « outre les fléaux liés à la drogue, ce projet pourrait conduire à une multiplication des pénuries d’eau qui sont légion dans cette zone. »

- Publicité -

À maintes reprises, Week-End a relayé dans ses colonnes le courroux exprimé par les habitants de Petit-Raffray, Réunion Maurel, Calodyne, Grand-Gaube et Fond-du-Sac confrontés à des pénuries du précieux liquide depuis belle lurette. La Central Water Authority (CWA) a beau avoir réagi en faisant réparer les tuyaux vétustes du village, mais à en croire Hitesh Varma Santhokhee, les choses ne se sont nullement améliorées : « Enough is enough ! Voilà pourquoi on proteste contre le fait de n’avoir pas été consultés par les autorités avant la construction desdits logements à Réunion Maurel. Si pena delo aster là, me ki pou arive si 250 fami pou vinn instal isi ? On nous avait promis la mise en place d’un réseau plus étendu, mais on ne voit rien venir. »

Les personnes lésées évoquent non seulement les coupures à répétition qui ont empiré depuis l’année dernière, mais aussi les risques que le climat social se dégrade dans « cette zone où les gens ont pris l’habitude de vivre paisiblement », à en croire Hitesh Varma Santhokhee : « On a sollicité l’intervention des députés de la circonscription, mais ils nous ont dit qu’ils ne peuvent rien faire car c’est un Capital Project qui figure dans l’exercice budgétaire. On en a cure car il n’y a qu’à voir comment certains quartiers du Nord sont devenus en proie à toute sortes de fléaux liés à la drogue. »

En outre, Hitesh Varma Santhokhee dit craindre pour la sécurité des élèves du collège Goodlands SSS Boys qui se retrouvera au cœur de la zone NHDC : « Il n’est nullement notre intention de stigmatiser personne. There are facts. Dans les quatre coins de l’ile, on voit comment des élèves sont confrontés à la présence d’énergumènes autour des écoles. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -