ADMISSION EN LOWER VI Nouvelle décision : Retour à l’obligation de cinq « credits » en S

Contre toute attente, les autorités sont revenues à un ancien critère d’admission dans les classes de Lower VI et la nouvelle a pris tous les chefs d’établissements par surprise. Selon une circulaire du ministère de l’Education en date de 19 mai s’agissant de l’admission en Lower VI, il est ainsi expliqué que tout élève devrait avoir réussi aux examens de SC « with a credit in at least five subjects instead of three credits » et « obtained at one and the same sitting ». Le nouveau critère sera en vigueur à partir de 2018. Toutefois, « exceptionnally for next year », les élèves ayant réussi leur SC avec seulement quatre « credits » pourront être promus en Lower VI, à la seule condition de prendre part au cours de l’année prochaine aux examens de SC/GCE “O” level pour obtenir le cinquième « credit » manquant.
Le critère de « trois “credits” » pour monter en Lower VI en vigueur depuis plus de 15 ans « était acceptable » aux dires de plusieurs chefs d’établissements dans la mesure où plusieurs détenteurs de trois « credits » seulement ont pu s’améliorer et ont bien travaillé par la suite au niveau du HSC. « Une grande inquiétude dans le secteur. Tout le monde est choqué. Nous voyons clairement que nos classes de HSC vont être vides et c’est la fermeture de nos écoles à l’horizon », dit le directeur d’un collège privé. Si des profs et certains chefs d’établissements sont d’accords sur le fait qu’il était devenu nécessaire de prendre des mesures pour relever le niveau de la performance au niveau du HSC, en revanche, ils ne comprennent pas pourquoi les autorités n’ont pas appelé les “stakeholders” pour discuter de la question. « Il est clair que le ministère ne nous considère pas comme ses partenaires », lancent quelques recteurs.
Depuis ce matin, certains directeurs de collèges privés discutent entre eux pour décider de la marche à suivre. « Est-ce que le ministère a prévu une alternative pour les jeunes qui ne pourront entrer dans le programme d’études du HSC ? » se demandent plusieurs profs, qui craignent aussi de se retrouver parmi les éventuels “redundant teachers”.

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