ANCIENS SQUATTERS DE DUBREUIL: Les travaux d’asphaltage en cours

C’est avec soulagement que les familles, ex-squatters, qui vivent actuellement dans la vielle usine de thé de Dubreuil assistent depuis plus d’une semaine à l’asphaltage du terrain qui leur a été alloué par le gouvernement pour la construction de leurs maisons. Celles-ci sont déjà prêtes et ont été équipées en appareils sanitaires et réservoirs d’eau et connectées au réseau d’électricité et d’eau courante en vue d’accueillir la vingtaine de familles qui attendent d’être relogées.
Cela fait déjà deux ans depuis que ces anciens squatters, y compris celles qui auront à entreprendre la construction de leur maison sur ce même terrain, vivent dans le vieux bâtiment. À la National Empowerment Foundation, on avait expliqué à Week-End qu’on attendait la fin des travaux d’asphaltage pour remettre les clés des maisons à leurs futurs propriétaires. Mais tant que les travaux sont en cours, les familles de Dubreuil évitent de s’enthousiasmer, de peur que leur attente ne se prolonge.
Par ailleurs, à la suite des grosses averses des derniers jours, de l’eau se serait infiltrée à l’intérieur des nouvelles maisons. C’est ce qu’auraient constaté certains des bénéficiaires s’étant rendus sur place, et qui se disent inquiets aujourd’hui. De plus, à l’approche de l’hiver, la transition climatique et l’humidité ont eu des conséquences sur la santé des résidents de l’usine, surtout celle des enfants. Plusieurs d’entre eux ont contracté la conjonctivite et sont toujours souffrants.
D’autre part, même si chaque famille vit dans des compartiments différents, la cohabitation et la vie à l’intérieur de l’usine ne sont pas toujours évidentes. Et les conflits entre les porte-parole des anciens squatters n’ont pas arrangé les choses. Depuis le départ de Ravi Bayraw, le premier à s’être porté volontaire pour s’exprimer au nom des familles, elles ont été encadrées par d’anciens collaborateurs de celui-ci. Toutefois, selon certaines familles, ceux qui avaient pris le relais appréciaient très peu les déclarations qu’elles faisaient à la presse sur leurs conditions de vie. À la suite d’un récent conflit, ils se sont effacés. Et Ravi Bayraw a fait son retour.

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