Au 22e jour : Nishal Joyram admis d’urgence en clinique

Le gréviste de la faim Nishal Joyram a été admis d’urgence à la City Clinic hier après-midi. Il en était à son 22e jour de grève de la faim pour réclamer une baisse du prix à la pompe des carburants. Alors que dans la matinée il exprimait sa détermination d’aller de l’avant, son état de santé s’est détérioré dans l’après-midi. Il a été transporté à la clinique en ambulance.

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Les différentes requêtes du comité de soutien pour l’ouverture des négociations avec le gouvernement ont été vaines jusqu’ici. Hier, Nishal Joyram entamait son 22e jour de grève pour réclamer une baisse du prix des carburants. Lundi, le comité de soutien avait adressé une nouvelle lettre au Premier ministre, Pravind Jugnauth, pour l’ouverture du dialogue. Une lettre avait aussi été adressée à la haute commissaire de l’Inde, Nandini Singla, lui demandant d’intervenir dans cette affaire.

Hier matin, l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam, s’exprimant sur la situation, avait lancé à appel à Nishal Joyram, lui demandant de mettre un terme à sa grève, car il avait en face de lui un gouvernement « sans cœur ». Toutefois, le principal concerné avait, lui, exprimé sa détermination d’aller de l’avant.

Dans l’après-midi, la santé du gréviste s’est subitement détériorée.

Le Dr Vasantrao Gujadhur, qui le suit depuis le premier jour, a estimé qu’il devait être admis d’urgence en clinique afin de recevoir des soins. Une ambulance de la City Clinic a ainsi été mandée sur les lieux. Les médecins ont par la suite décidé que Nishal Joyram devait être admis.

Ivor Tan Yan, porte-parole du Comité de soutien, a lancé un appel pour une Candle Light hier soir en face de la City Clinic afin d’exprimer sa solidarité avec Nishal Joyram. Pour l’heure, son état de santé ne présente pas d’inquiétudes. Selon le Dr Gujadhur, il est très affaibli.

Jusqu’ici, Nishal Joyram a eu droit à un bel élan de solidarité des Mauriciens depuis le week-end dernier. Plusieurs chefs religieux, dont le cardinal Maurice Piat et Mgr Sténio André, lui ont rendu visite. Le Conseil des religions a également émis un communiqué invitant les deux parties à trouver un terrain d’entente.

Confirmant la position intransigeante affichée par le gouvernement depuis le début de la grève de la faim, dans une déclaration à la presse hier matin, le ministre du Transport et des Affaires étrangères, Alan Ganoo, avait indiqué que le gouvernement avait ses contraintes et qu’une baisse du prix du carburant sera effectuée « lorsque ce sera possible ».

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