Bambous – Infrastructure sociale : Les habitants privés d’accès aux facilités à cause des malfaiteurs

John Anseline, conseiller du village de Bambous, ne baisse pas les bras contre les malfaiteurs qui prennent pour cible les biens publics. Par exemple, la salle polyvalente du multicomplexe de Bambous, inauguré en août 2018. Cette salle était utilisée gratuitement par des ONG, des jeunes, des associations du troisième âge et des enfants. Elle reste toujours fermée suite à de lultiples actes de vandalisme et du confinement général instauré en mars 2020.

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Des voleurs ont saccagé en plusieurs occasions le complexe polyvalent. Ils sont pénétrés à l’intérieur des lieux et ont volé une pompe à eau, qui a été remplacée par le conseil de district de Rivière-Noire. Une porte, des tuyaux installés pour alimenter le centre polyvalent en eau et des fenêtres ont aussi été emportés tout récemment. « Tous les habitants, jeunes et vieux, qui ont l’habitude de fréquenter cette salle pour faire du sport, des rencontres sociales, des dames qui apprennent la danse, sont pénalisés depuis. Ils n’ont pas d’autre endroit où aller », fait part John Anseline.

En tant que conseiller, ce dernier a sollicité le conseil de district de Rivière-Noire et d’autres instances concernées pour faire installer des caméras de surveillance dans le centre polyvalent comme mesure de sécurité. « Je crois comprendre que les procédures sont en cours et cela pourrait prendre un peu de temps. En ce qui concerne le service de gardiennage le soir dans le centre, cela pourrait peser lourd dans le budget du conseil de district de district. Nou pena swa, nou pe bizin atan », concède-t-il.

Le terrain de football synthétique, à quelques mètres du conseil de district de Rivière-Noire à Bambous, et d’autres terrains dans la même région n’ont pas été épargnés. « Les réverbères placés autour des terrains ont aussi été emportés. Les footballeurs qui jouent sur le terrain sont privés d’électricité. Ils ne peuvent plus disputer des rencontres le soir comme ils en avaient l’habitude », regrette-t-il.

John Anseline ne passe pas par quatre chemins pour pointer du doigt les marchands de ferraille qui rôdent dans la région de jour et de nuit, volent des plaques d’égout, font irruption dans les cours et font main basse sur tout ce qu’ils trouvent, vieilles bicyclettes, amortisseurs de camion, vieux conduits d’eau, carrosseries de voiture. « Ce sont des individus sans scrupule qui se retroussent les manches et s’adonnent à la collecte de métaux. Dan zot kafe pena triaz », déplore le conseiller.

Selon ce dernier, ces objets sont placés dans des conteneurs pour être exportés illégalement ou placés dans des fonderies qui opèrent sans permis. « Ces individus n’investissent pas un sou dans ce commerce. La vieille ferraille est immédiatement refourguée à de receleurs et c’est ainsi que ces individus gagnent de l’argent », dit-il.

Résultat, ce sont les villageois qui subissent les conséquences de ces actes irréfléchis. À telle enseigne qu’ils sont privés de la salle polyvalente du multicomplexe de Bambous. « Pour moi, ces personnes qui brisent ou abîment volontairement des biens publics doivent être sévèrement punies. Je renouvelle ma demande au commissaire de police pour qu’il y ait une augmentation des effectifs de la force policière à Bambous pour plus de sécurité. Il y a des vols tous les jours à Bambous. Bann abitan komans fatigue ar sa », se désole le conseiller.

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