BUDGET—PROPOSITION DE L’UNION CHRÉTIENNE: Augmentation de Rs 1 000 de la pension pour les 70-89 ans

L’Union Chrétienne a, dans un memorandum soumis au ministre des Finances, réclamé une augmentation de Rs 1 000 de la pension pour ceux âgés entre 70 et 89 ans. Cette proposition cadre avec les recommandations de la Truth & Justice Commission, souligne Benjamin Moutou.
Selon Benjamin Moutou, cette catégorie de personnes, s’avère être la plus vulnérable compte tenu que bon nombre d’entre elles se trouvent dépourvues de revenus pour subsister car elles ne bénéficient ni de pension de l’État ni de Retirement Pension Scheme. Très peu ont contribué à titre individuel au Plan national de pension. « Dans cette catégorie de citoyens en question, on peut dénombrer des personnes qui sont des self employed citizens tels des pêcheurs, éleveurs, maraîchers, colporteurs, marchands ambulants, artisans, charpentiers et une multitude d’entrepreneurs. Il arrive que ces derniers travaillent jusqu’à un âge avancé, mais une fois septuagénaires, ils sont contraints de jeter l’éponge », souligne-t-il.
« Commence alors pour eux une période de grande misère car leur seule source de revenus réside dans la pension de vieillesse. Si certains en fin de vie sont encadrés par leur entourage familial, il arrive que d’autres qui ont des enfants ayant émigré ou qui sont eux-mêmes en situation de précarité, végètent jusqu’à leur dernier souffle dans une pauvreté abjecte », insiste Benjamin Moutou.
L’Union Chrétienne réclame également l’encadrement sociologique et psychologique dans les zones de précarité se trouvant au niveau des cités ouvrières et autres poches de pauvreté évoqué également dans les recommandations de Truth and Justice Commission.
Le but est de doter les ministères de l’Éducation, de la Sécurité sociale et de l’Égalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être familial de personnes qualifiées afin d’encadrer les familles dans ces zones où sévissent des problèmes de société, qui entravent l’éducation des enfants et où règne un mal-être là où les échecs scolaires font légion.
« En 2012, trois élèves seulement ont été reçus aux examens du CPE sur 36 à la Morne Brabant Government School. Dans bon nombre de ces cités ouvrières, il y règne une désespérance où le chômage, la drogue, la prostitution et autres maux de société font légion. Seul un encadrement sociologique par des personnes dévouées et qualifiées pourrait provoquer un changement de mentalité », observe Benjamin Moutou. Il souligne que dans pas moins de 150 zones, dont la majorité se trouvent dans des cités ouvrières, la présence de sociologues, de psychologues et de travailleurs sociaux s’avère prioritaire pour assurer le suivi de la scolarisation des enfants, pour le « family counselling » et pour endiguer d’autres fléaux sociaux propres à ces régions.
« L’encadrement sociologique et psychologique au niveau des banlieues dans bon nombre de pays dont la France et le Royaume-Uni a donné des résultats probants », souligne-t-il…

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