Cas positifs dans une usine de Goodlands : Le responsable de la sécurité dénoncé pour recours aux Bouncers

– Fayzal Ally Beegun (syndicaliste) : « La police et le GM doivent agir, sinon chacun prendra la loi en main »

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Une dizaine d’ouvriers de cette usine textile, implantée à Goodlands, où plusieurs cas positifs au Covid-19 ont été recensés, se sont rendus au poste de police de la localité mercredi pour dénoncer des actes d’agression.

« Nous avons porté plainte contre un responsable de la sécurité, qui a fait appel à une équipe de Bouncers pour nous intimider mardi soir », expliquent-ils. Mis au courant, Fayzal Ally Beegun, syndicaliste et président de la Textile Manufacturing and Allied Industries Workers Union, se dit révolté. Il explique : « Le commissaire de police, A. K. Dip, doit prendre des mesures rapides et efficaces immédiatement. Le gouvernement doit également réagir promptement, car il n’appartient pas aux responsables de la sécurité d’appeler des tapeurs ! Quand il y a un problème, c’est la police qu’on appelle, pas des tapeurs. Sinon, chacun prendra la loi entre ses mains et fera n’importe quoi. »

Il se demande : « Si la situation avait dégénéré ce mardi et s’était terminée en bain de sang, ou si un ouvrier avait perdu la vie, qui aurait assumé la responsabilité ? » Les ouvriers bangladais de cette usine de Goodlands poursuivent : « Ce responsable de la sécurité a appelé une équipe de 60 personnes, qui a débarqué avec des armes et a commencé à nous intimider et nous frapper. They said we had to clean one of the levels of our dormitory so that the positive workers would sleep there. We refused because its not our job to do that. Et nous risquions de nous infecter ce faisant ! »

Fayzal Ally Beegun rajoute : « La direction de l’usine doit envoyer son équipe de cleaners et non demander aux ouvriers de nettoyer le local. » Pour lui, le commissaire de police doit envoyer un signal fort pour éviter que des têtes brûlées ne fassent la loi ».
Quant à la direction de l’usine, qui a porté plainte à la police pour dire que les ouvriers refusaient d’entrer dans leurs dortoirs, le syndicaliste estime qu’elle « doit s’expliquer et justifier pourquoi les choses ont ainsi dérapé ».

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