Champ de Mars — Les infrastructures publiques de PTP : Le maillon faible en cas de graves intempéries

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Maurice ont aussi touché le Champ de Mars et en particulier la plaine où sont installées les principales infrastructures de People’s Turf PLC.

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Au lendemain de la période la plus arrosée, la leçon majeure à tirer de ces grosses tombées massives d’eau sont que le paddock, le public area, les gradins et les autres aménités pour les turfistes ont été rapidement inondés. Ils seront vite inutilisables en cas de grosse pluie le jour des courses et on voit mal où les spectateurs iront chercher un abri au cas où ces pluies deviennent torrentielles. Il faudra y penser car la sécurité des personnes est un devoir majeur de tout organisateur d’événement public. Dans un passé pas trop lointain, le niveau d’eau dans la plaine était monté si vite que des voitures avaient été emportées et que le lieu avait connu une dangerosité qui avait traumatisé les turfistes.
Par contre, concernant les écuries, où étaient hébergés des chevaux, elles semblent ne pas avoir subi de dégâts importants même si à des moments dans la nuit, l’eau a ruisselé près des boxes et parfois même à l’intérieur, incommodant les chevaux que le personnel a, semble-t-il, su garder en bon état. Les chevaux que Le Mauricien a photographié, hier, dans leur boxes ont paru plutôt en bonne condition et calme.

Pour ce qui est de la piste en sable, l’eau abondante, et doté de vitesse, a ruisselé et emporté le sable en surface et durcit le reste. Ce ruissellement important a creusé des petites canules et des ruisselets qui font que la piste en sable devra être renivelé et il n’est pas exclu qu’il faille en rajouter abondamment car la technique de retenue de sable en déviant les trajectoires d’eau n’ont, semble-t-il, pas été utilisé ici. A priori, il faudra retravailler le sable avant que les chevaux ne reprennent l’entraînement car après une telle pluie, il faut la laisser se décanter. Cela devrait prendre quelques jours. Quant à la piste en herbe ces pluies n’ont pu être que bénéfiques après la longue période de sécheresse mais au final ce qui comptera, c’est la façon dont les pousses ont été replantées après un usage abusif de cette piste, surtout à l’intérieur, où la lice de protection n’a pas été suffisamment utilisée.

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