CHANGEMENT CLIMATIQUE—GAZ À EFFET DE SERRE: Le Carbon Footprint de Maurice est de 0,01% des émissions globales

L’année dernière, Maurice, en tant que Petit États insulaire en développement (PEID) n’a émis qu’environ 0,01% des émissions globales des gaz à effet de serre (GES). C’est ce qu’a révélé lundi à l’International Mauritius Resort, Balaclava Fort, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Etienne Sinatambou, à l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours sur l’amélioration de l’inventaire des GES dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’utilisation des produits (« industrial process & product use » – IPPU) et celui des déchets.
« Même si tous les PEID, y compris Maurice, ne contribuent que pour environ 1% des émissions globales de GES (voir encadré), nous sommes néanmoins les zones à risques les plus vulnérables de la planète. Améliorer nos capacités d’adaptation est sans doute d’importance cruciale pour les PEID si nous voulons relever les défis des changements climatiques à venir et la montée du niveau de la mer. Il faut souligner dans ce contexte que la contribution de la République de Maurice en matière d’émissions globales de GES a été d’environ 0,01% en 2016 », a révélé hier à l’International Mauritius Resort, Balaclava Fort, le ministre de l’Environnement et du Développement durable. Etienne Sinatambou intervenait à l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours sur l’amélioration de l’inventaire des GES dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’utilisation des produits (« industrial process & product use » – IPPU) et celui des déchets.
« Même si la priorité des PEID comme Maurice est l’adaptation au changement climatique, nous sommes néanmoins déterminés à faire notre part en ce qui concerne les mesures d’atténuation pour contribuer aux efforts globaux en ligne avec l’esprit de solidarité et d’obligation morale pour sauver notre planète de sa trajectoire d’un changement climatique dangereux », a ajouté le ministre. Etienne Sinatambou a rappelé que Maurice a été un des premiers pays à avoir ratifié l’Accord de Paris pour faire baisser les émissions par 30% d’ici 2030, comme prévu dans sa Contribution décidée à l’échelle nationale (INDC – Intended Nationallay Determined Contributions). « Mais cet objectif ne sera atteint qu’en fonction de l’aide financière, de transfert de technologies et de rehaussement des capacités de la part de la communauté internationale », a-t-il nuancé.
« Afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, les parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) doivent honorer leur obligation de déclaration afin de pouvoir faire un suivi et de vérifier leurs progrès en termes d’émissions de GES d’ici 2030 », a-t-il expliqué pour justifier la tenue du présent atelier de trois jours. C’est ainsi que, depuis lundi, une quinzaine de participants à cet atelier de formation de trois jours sont initiés à l’amélioration des techniques d’inventaire des GES dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’utilisation des produits et celui des déchets à Maurice.
L’atelier est animé par Stanford Mwakasonda, Programme Management Officer au UNEP/UNDP Global Suport Programme, et Jongikhaya Witi, expert sur l’inventaire des GES.

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