Chantier naval de l’océan Indien – L’élévateur à sangles le plus puissant de sa catégorie désormais opérationnel

Le Chantier naval de l’océan Indien (CNOI) a mis en service son nouveau MBH (Mobile Boat Hoist), un élévateur à sangles, le plus puissant de sa catégorie au monde. Capable de soulever des bateaux pesant jusqu’à 1 500 tonnes, ce nouvel élévateur va permettre de mettre à sec davantage de bateaux, venant ainsi en complémentarité de la cale sèche.

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Le CNOI, faisant face à une forte demande pour la réparation de bateaux, a dû investir dans de nouveaux équipements pour sortir des bateaux hors de l’eau pour des réparations, mais aussi pour pouvoir mettre à l’eau les nouvelles constructions. « Notre cale sèche nous permet d’accueillir des bateaux allant jusqu’à 130 mètres, mais nous avions besoin d’un outil plus flexible qui permette de soulever des bateaux et de les “garer” à terre », a expliqué Franck Piriou, directeur général de CNOI.

Les options de mise à sec pour un chantier naval n’étant pas très nombreuses, en dehors d’une seconde cale sèche, ou d’un dock flottant – pas très pratique en période cyclonique -, l’élévateur à sangles était le meilleur choix. L’acquisition de ce MBH est complémentaire à l’expansion de la superficie du Chantier. Le terrain ainsi obtenu a permis la construction d’un nouveau hangar et d’un parking à bateaux. Dix-sept mois de travaux de génie civil ont été nécessaires pour réaliser cette surface de 11 000 m2 pouvant accueillir jusqu’à cinq navires simultanément. Le montage de la machine a nécessité l’intervention d’une équipe de 20 personnes du CNOI et deux techniciens du fabricant Cimolai durant deux mois.

Les deux premiers navires mis à sec ont été construits par le CNOI. Il s’agit de la barge Immersion de l’armement Immersub spécialisé dans les travaux sous-marins et la barge Malani qui sera livrée dans les prochaines semaines au Conseil territorial de Guyane.

Une montée en puissance graduelle est prévue dans les prochaines semaines pour arriver en mars au levage du navire le plus lourd accepté par la machine (1 500 t). Déjà en novembre, un remorqueur de 450 tonnes et une barge LCT de 600 tonnes ont été mis à sec, alors qu’en décembre deux palangriers de 1 100 tonnes sont attendus pour cet exercice. « Les réservations sont déjà nombreuses et dépassent nos projections pour 2022 et 2023 », a conclu Franck Piriou.

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