Choquantes révélations : Une enquête approfondie souhaitée pour des nominations et des emplois controversés à Air Mauritius

Trois mousquetaires qui sont, en fait, quatre nommément pointés du doigt

De choquantes révélations ou allégations indiquent une possible violation des normes éthiques et des protocoles de gouvernance au sein d’Air Mauritius. Selon les auteurs de la demande d’une enquête approfondie, des mesures urgentes sont nécessaires pour remédier à ces préoccupations. L’appel à une entreprise indépendante pour mener un audit complet sur les pratiques des ressources humaines et les nominations controversées récentes est crucial pour rétablir la transparence et la responsabilité au sein de la compagnie aérienne, laissent-ils entendre. Trois mouquetaires, Anba Manikhan, Jean Bernard Sadien et Shaileh Jhowry – qui sont, en fait, quatre, avec l’œil bienveillant de Ken Arian, sont nommémement pointés du doigt par les dénonciateurs, très bien renseignés.

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Des pratiques choquantes, puisées, selon les dénonciateurs, des dossiers du département HR de la compagnie, concernant une série de nominations et de recrutements controversés à Air Mauritius, ont été a été dénoncée. Tout cela suscite de sérieuses inquiétudes quant à l’intégrité de la gestion du personnel au sein d’un pan de la gestion des ressources humaines de la compagnie aérienne nationale. Un “duo” qualifié de toxique présumé,aurait pris le contrôle d’Air Mauritius, soutenus par un responsable des ressources humaines, et un responsable des opérations au sol . Cet article vise à éclairer le processus douteux entourant ces nominations.

Deux postes de gestion distincts
Parmi les personnes pointés du doigt se trouve Anba Manikham qui occupe actuellement deux postes de gestion – responsable du service des passagers et responsable principal des opérations cabine – soulevant des questions sur la légitimité d’un employé occupant deux postes de gestion distincts au sein d’unités commerciales différentes. La nomination automatique, en violation alléguée des politiques internes de recrutement de l’entreprise, devrait faire l’objet d’un examen minutieux, selon les dénonciateurs.
La nomination d’un professionnel proche d’Anba Manikham, Sailesh Jhowry, en tant que responsable principal des opérations au sol a suscité la controverse. Malgré des qualifications avancées requises, l’interéssé a été jugé plus apte que d’autres candidats ayant des qualifications plus appropriées.

Appel à un audit approfondi
Le processus de recrutement interne, taillé sur mesure pour correspondre à l’éligibilité d’un responsable des opérations au sol, doit désormais faire l’objet d’une enquête.Par ailleurs, la nomination d’un proche parent d’Anba Manikham, au poste de partenaire d’affaires des ressources humaines sans expérience ou qualifications pertinentes, soulève des questions sérieuses sur le respect de la bonne gouvernance. L’implication présumée d’un cadre plus important encore, Jean Bernard Sadien, dans des nominations controversées alimente davantage les inquiétudes.

D’autre part, la nomination d’un responsable de la sécurité contournant les procédures internes, a suscité des inquiétudes en matière de sécurité. L’absence d’expérience de la personne selectionnée à ce niveau, associée au processus douteux de nomination, remet en question la responsabilité en matière de sécurité à Air Mauritius. De même, la création d’un nouveau poste exécutif des relations avec la clientèle a aussi suscité de vives interrogations. L’avis de vacance interne pour ce poste, apparemment adapté au profil de l’élue de coeur d’un haut responsable, remet en question la transparence de l’ensemble du processus.Enfin des allégations de népotisme et de connexions avec des figures clés au sein de l’entreprise entourent les nominations d’autres employés moins en vue mais faisant partie de la côterie.

Pour ces raisons, l’appel à un audit approfondi, y compris l’examen des membres du comité impliqués dans chaque nomination, souligne la nécessité d’une enquête indépendante.,Ces révélations indiquent une possible violation des normes éthiques et des protocoles de gouvernance au sein d’Air Mauritius sous l’œil complaisant de Ken Arian, dit-on. Des mesures urgentes sont nécessaires pour remédier à ces préoccupations. L’appel à une entreprise indépendante pour mener un audit complet sur les pratiques des ressources humaines et les nominations controversées récentes est crucial pour rétablir la transparence et la responsabilité au sein de la compagnie aérienne.Un appel pressant au nouveau CEO de MK pour restaurer le dialogue avec les syndicats

Dans une lettre adressée à Charles Cartier, le nouveau Chief Executive Officer (CEO) d’Air Mauritius Ltd, Radhakrishna Sadien, négociateur pour la State and Other Employees Federation (SEF), incluant l’Air Mauritius Cabin Crew Association (AMCCA) et la nouvellement affiliée Licensed Aircraft Engineers Association (LAEA), a exprimé à la fois ses félicitations pour sa récente nomination et ses préoccupations quant aux défis persistants auxquels la compagnie aérienne nationale est confrontée.

Comme l’AMCCA, la LAEA, chargée des intérêts des ingénieurs agréés d’avion de MK, se heurte au non-dialogue avec l’administration de la compagnie d’aviation nationale, note Radhakrishna Sadien. Entre autres, des allégations de non-respect d’accords procéduraux, des publications tardives des plannings de travail et de contournement du syndicat pour traiter directement avec les membres ont été avancées sont mis en avant. Outre la suspension d’un responsable et la désignation d’une autre personne pour le remplacer, sans consultation préalable avec le syndicat, il déplore également les obstacles concernant le respect des congés syndicaux et la révision des indemnités de repas.

Le président de la SEF souligne ainsi dans sa correspondance que, malgré les discours du nouveau CEO d’Air Mauritius Ltd en faveur du dialogue social au sein de l’entreprise, la réalité sur le terrain est tout autre. Les demandes répétées de réunions avec l’ancienne direction sont restées sans réponse, et la présence d’avocats de la société plutôt que de la direction elle-même a été une constante lors des rencontres avec les instances de médiation du travail, sans compter les demandes d’ajournements répétés demandés par Air Mauritius Ltd, relève le syndicaliste. Ce qui, dit-il, soulève des inquiétudes quant à la volonté de la compagnie aérienne de résoudre les problèmes de manière constructive et transparente.

Cette situation, préoccupante pour les employés, que ce soit au niveau de l’AMCCA ou de la LAEA, suscite des inquiétudes quant à l’avenir de la compagnie aérienne et de la réputation touristique de Maurice. Le syndicaliste Sadien sollicite dès lors un rendez-vous avec le nouveau CEO d’Air Mauritius, appelant à une réponse rapide pour entamer un dialogue constructif et trouver des solutions aux défis actuels.

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