COMMISSION THONIÈRE DE L’OCÉAN INDIEN : Formation à la lutte contre la pêche illégale

Une quinzaine d’administrateurs et d’inspecteurs du ministère de la Pêche suivent actuellement une formation dans la mise en oeuvre des mesures établies par la Commission thonière de l’océan Indien pour lutter contre la pêche illégale. Cette formation a également eu lieu dans d’autres pays de l’océan Indien afin de renforcer les capacités des États dans ce combat.
En 2010, la Commission thonière de l’océan Indien (CTOI), sous l’égide de la Commission de l’océan Indien, a adopté une résolution sur les mesures du ressort de l’État du port visant
à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Tout navire souhaitant entrer dans un port de l’océan Indien, pour débarquer ou transborder du poisson ou utiliser les installations et services portuaires, dans le cadre du mandat de gestion de la CTOI, est en effet tenu de fournir une demande préalable d’entrée au port à l’autorité compétente de l’État du port.
La formation, qui se tient depuis la semaine dernière – sous l’égide de la CTOI, du Programme SmartFish et financée par l’Union européenne –, a pour but d’aider à la mise en oeuvre de ces mesures. Une quinzaine d’administrateurs et d’inspecteur du ministère de la Pêche ont ainsi l’occasion de renforcer leurs capacités dans ce domaine, après leurs collègues des autres pays de la CTOI.
Selon Daroomalingum Mauree, directeur de la Pêche et président de la CTOI, les conséquences de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), sont à la fois économiques et écologiques. Il ajoute que cette formation s’inscrit dans le cadre du programme national de la pêche de Maurice car il s’agit, entre autres, d’appliquer les procédures qui permettent de refuser ou non l’accès au port et l’utilisation des services portuaires aux navires suspects.
La pêche INN constitue une menace mondiale pour une pêche durable et à la gestion et la conservation des ressources de thonidés, fait ressortir la CTOI. Elle porte préjudice : aux lois nationales des États côtiers ; aux accords internationaux réglementant les activités de pêche en haute mer et dans la zone de l’océan Indien ; aux efforts des États Membres de la CTOI pour la gestion durable des ressources thonières et menace la sécurité alimentaire, la stabilité socio-économique et la productivité des pêcheurs légitimes.

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