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CONDITIONS D’EMPLOI : La tête du N°1 des pompiers réclamée

L’heure est à l’amertume et à la frustration dans les rangs des sapeurs pompiers, devant des conditions de travail présentées comme étant inhumaines et des doléances restant non résolues depuis plusieurs années. Au cours d’une revendication de rue dans la matinée à Port-Louis, en faveur d’une humanisation du travail dans ce département essentiel, les syndicalistes de la Fire fighters Cadre GSEA sont montés au créneau pour réclamer le limogeage du Chief Fire Officer Louis Pallen.
Devant le traitement réservé aux sapeurs pompiers et la mauvaise administration au sein de ce département, les dirigeants du corps syndical affirment n’avoir aucun choix que de réclamer la démission du N° 1 des pompiers. Cette revendication de la Fire fighters Cadre GSEA a été soutenue à l’unanimité par la foule des pompiers présente ce matin au Centre social Marie Reine de la Paix, avant le coup d’envoi de la marche pacifique dans les rues de Port-Louis. « Les manifestants réclament le limogeage du Chief Fire Officer Louis Pallen. Nous réclamons l’intervention du Premier ministre pour prendre des mesures urgentes si le N° 1 des pompiers se sent incapable d’assumer ses responsabilités pour diriger correctement ce département », affirme Radhakrishna Sadien, le président général de la Fire fighters Cadre GSEA.
La tension est montée d’un cran lors de cette manifestation qui constituait une première dans les annales de la classe syndicale à Maurice. En effet, un des officiers participant à cette revendication de rue aurait appris, par le biais d’un appel téléphonique de son supérieur, qu’il avait été transféré de la caserne de Mahébourg à celle de Port-Louis. Les manifestants devaient réclamer l’annulation immédiate du transfert de cet officier qui a été victime d’un problème de peau suite à ses interventions lors de l’incendie à Mare-Chicose en octobre dernier. Selon les dirigeants du syndicat, aucune action n’a été prise en faveur de la santé de cet officier jusqu’à présent.
Après cette marche qui a pris fin devant le quartier général des pompiers à côté des Casernes centrales, les syndicalistes de la Fire fighters Cadre GSEA avaient un autre rendez-vous majeur, la signature d’un accord portant sur la “night shift allowance”. En effet, suite à des consultations, le comité de Conciliation, sous la présidence de Me Ramphul, avait convenu la semaine dernière que les pompiers recevraient dorénavant six heures de “night shift allowance” au lieu de deux heures comme c’est le cas actuellement. La signature de cet accord était prévue à 14 aujourd’hui.

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