Conformité : LexisNexis présente des solutions pour aider les professionnels

LexisNexis Risk Solutions a tenu récemment une conférence pour proposer des solutions visant à aider les professionnels de la conformité. Plusieurs représentants du secteur financier, experts de l’industrie, de la conformité et de la réglementation y ont participé. Les débats ont porté sur la façon dont la juridiction peut surmonter les défis actuels liés à la conformité en matière de criminalité financière et de prévention de la fraude, avec la recrudescence d’escroqueries et la façon dont les risques évolutifs peuvent être traités à l’aide de solutions technologiques.

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Soulignant certaines tendances réglementaires mondiales susceptibles d’avoir un impact sur les entreprises mauriciennes, Jonny Bell, Director, Financial Crime Compliance Strategy chez LexisNexis Risk Solutions, constate : « les tensions géopolitiques entraînent une dispersion du paysage réglementaire, ce qui a un impact sur les sanctions. Les mesures ESG gagnent également du terrain, obligeant les institutions financières à les intégrer dans leurs activités de conformité. L’essor des actifs numériques, tels que le Bitcoin, suscite une surveillance réglementaire accrue, les autorités mettant en place des organismes spécialisés tels que la Virtual Assets Regulatory Authority aux Émirats Arabes Unis. Toutes ces tendances influencent la manière dont les entreprises investissent dans les solutions de conformité. » Alors que les coûts augmentent et que les tensions géopolitiques s’intensifient, les entreprises recherchent donc des solutions pour naviguer efficacement dans un environnement réglementaire complexe.

En ce qui concerne l’impact qu’auront ces tendances sur Maurice et le continent africain, Jonny Bell souligne que l’Afrique fait face à des défis réglementaires considérables qui persisteront. « La surveillance d’institutions telles que le GAFI devrait se poursuivre tant que les pays africains s’efforceront d’atteindre la stabilité financière. En outre, la confidentialité et la collecte de données sont des défis similaires à ceux rencontrés au Moyen-Orient, et les discussions autour des règles de résidence des données reflètent celles de la législation GDPR au Royaume-Uni et dans l’Union européenne », explique-t-il.

Jessica T. Naga, Chief Executive Officer (CEO) du Mindex Group, a pour sa part donné un aperçu du cadre réglementaire de la FinTech à Maurice, en tant que domaine posant de nouveaux défis pour la gestion des risques. Elle a ainsi souligné que le cadre réglementaire clair de Maurice pour les actifs virtuels, établi par la loi VAITOS, apporte une certitude aux parties prenantes, et a estimé que « Maurice fait mieux que des juridictions plus sophistiquées d’un point de vue juridique ».

De son côté, Renu Audit, Director of Supervision à la Financial Services Commission (FSC), a précisé que Maurice a été parmi les premiers à établir une législation complète sur les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) avec la loi VAITOS.

La FSC a débuté l’octroi de licences aux acteurs du marché, Renu Audit fait ressortir qu’il est essentiel de procéder à une évaluation nationale des risques liés aux actifs virtuels et aux fournisseurs de services d’actifs virtuels afin que la recommandation No 15 du GAFI soit renforcée. En outre, la collaboration public-privé est importante dans ce secteur afin que les régulateurs aient une compréhension globale de ce qui se passe sur le terrain, et vice-versa.

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