Curepipe : Aider les propriétaires des commerces à repeindre leurs édifices

Il n’existe pas de ville au pays où les façades des bâtiments, aussi bien publics que privés, n’affichent de dégradation. Cette réalité ternit profondément l’image reluisante que devrait refléter l’environnement urbain, d’où l’initiative du Conseil de Curepipe, qui fait de la régénération urbaine son cheval de bataille en cette fin de mandat, de lancer un programme de conscientisation pour aider les propriétaires des commerces à embellir et repeindre leurs édifices. Le Conseil s’était réuni vendredi.

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Forcément, avec l’arrivée du métro et la rénovation des Arcades Currimjee, les propriétaires des autres bâtiments de la ville ont intérêt à se mettre au diapason car de nombreux commerces affichent un visage pâle et délabré du fait du vieillissement de la peinture appliquée. Sauf que la maire Hans Marguerite a fait ressortir que « suite aux rencontres que j’ai eues avec certains propriétaires, j’ai compris que la crise financière qui découle de la pandémie ne leur permet pas, dans l’immédiat, d’investir dans la peinture, l’embellissement ou la restauration de leurs biens. D’où l’idée de leur venir en aide. »

Pour faire revivre les bâtiments, la mairie cherchera des sponsors : « Il ne s’agit pas de peindre de la publicité sur les édifices. Nous pensons que comme nous, les grandes entreprises de la ville ont à cœur la protection des bâtiments historiques. Nous leur lançons un appel pour qu’elles nous aident. » La municipalité compte aussi opter pour des fresques murales ou le street-art pour personnaliser lesdits bâtiments. « Les artistes en herbe de lla ville peuvent se tenir prêts », dit Hans Marguerite.

Le maire a aussi annoncé que la rénovation de l’Hôtel de ville a été complétée à 85% et que « à l’instar du retour des trains à Curepipe après 60 ans, cet évènement sera célébré comme ils se doit. En outre, un plan de réaménagement routier et de stationnement, en concertation avec la police, est en préparation pour faire face à la cohue à la sortie des classes à la rue Commerford devant le collège de Lorette et le collège Saint-Joseph, notamment.

« Un nouveau plan sera dévoilé avant la rentrée des classes le 16 août car l’incivilité règne en maître sur les trottoirs où les stationnements sauvages ne cessent de s’amplifier, causant énormément de désagréments aux piétons et aux automobilistes. Nous sommes en négociations avec l’église Sainte-Thérèse et le collège de Lorette pour l’utilisation de leurs aires de stationnement. Des panneaux seront installés et la presse sera informée en temps et lieu », déclare Hans Marguerite.

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