Cultures vivrières – Les flash floods corsent les prix aux marchés

Rien que les piments sont au coût piquant de… Rs 400 le ½ kg.

Les piments – petits et gros – à Rs 400 le ½ kg ; la pomme d’amour à Rs 125 ; le chou-chou à Rs 70 et le brède Tom Pouce à Rs 35 le paquet : même à la foire de Plaisance à Rose-Hill où les ménagères font généralement de bonnes affaires, les prix affichés des légumes hier matin étaient,  difficilement accessibles pour le plus grand nombre. Preuve, s’il en faut, que les flash floods ou crues éclair du week-end dernier sont venues plomber la production et la distribution des cultures vivrières.

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Ces jours-ci, de tous les fruits du potager, ce sont, de loin, les piments qui attirent le regard. Il est vrai que personne ne s’avisera à s’en acheter pour l’équivalent d’un ½ kg. Affiché à Rs 400 les 500g, ce condiment dont le goût piquant est un incontournable des plats mauriciens bien épicés tient la vedette sur les étals des points de vente.

Des étals quand bien même plutôt dégarnis, ces derniers temps. Certains produits dont les piments, justement, sont exposés en quantité limitée, alors que d’autres, à l’image de la betterave, ont carrément disparu. Autre légume qui s’affiche aussi au prix cher : la pomme d’amour vendue à Rs 125 le ½ kg à Plaisance, samedi matin.

Par contre, le prix de la margoze (Rs 50) et celui de la calebasse (Rs 40) sont plutôt acceptables par les temps qui courent. Encore plus acceptable, celui du lalo affiché à Rs 30 le ½ kg. Comme les plantes d’assaisonnement que sont le cotomili (la coriandre), le thym ou la menthe vendus à Rs 15 la botte. Le giraumon affiché, hier, à Rs 40 a aussi connu une baisse sensible.

Pour sa part, la laitue affichée entre Rs 35 et Rs 50, dépendant de sa grosseur, demeure encore à des prix plutôt forts. Vivement, donc, que l’on s’éloigne de la présente saison des fortes pluies. Avec l’arrivée prochaine de l’hiver austral qui marquera une baisse significative de la température ambiante et de l’intensité des pluies, la situation reviendra à la normale. Les cultures vivrières seront, alors, en abondance et à des prix plus abordables dans les marchés.

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