CUREPIPE : Marie Bertha Bignoux, première centenaire de 2016

C’est entourée de ses proches, de la mairesse de Curepipe Nathalie Gopee et du prêtre de la paroisse, Antoine Law, entre autres, que Marie Bertha Bignoux a célébré son 100e anniversaire le 4 janvier dernier. Originaire de Britannia, elle est la première centenaire de 2016.
Fille d’Alexandre Ricaud et d’Hélène Monvoisin, Marie Bertha Bignoux est décrite par ses proches comme une personne dévouée et courageuse. Issue d’une famille de neuf enfants, elle a cinq soeurs et trois frères. Quatre d’entre eux sont toujours en vie. Enfant prématurée, elle est née à sept mois. Ses parents habitaient alors à Highlands mais elle a passé toute son enfance à Britannia. Lorsqu’elle épouse Jacques Edwin Bignoux, veuf et père déjà d’un enfant de trois ans, elle déménage pour Souillac.
Dans la localité, Marie Bertha Bignoux est connue pour être une couturière hors-norme. Son dévouement au sein de la paroisse, notamment lors de l’organisation des fancy-fairs, reste dans les mémoires. Sa capacité  à s’occuper du fils de son époux « comme de son enfant », suscite aussi l’admiration parmi ceux qui l’ont côtoyée. Plus tard, elle donne naissance à deux enfants, Eda et Edwin. Aujourd’hui, elle est entourée de huit petits-enfants et de 12 arrières petits-enfants.
Marie Bertha Bignoux est devenue veuve à l’âge de 88 ans après s’être occupée de son époux, devenu paralysé, pendant dix ans. Elle quitte alors Souillac pour vivre sa fille Eda à Curepipe. À part une fracture du fémur, qui a limité ses capacités à se déplacer, la centenaire jouit d’une bonne santé.
Elle aime beaucoup la danse et la musique, qu’elle suit maintenant à la télé. Elle est aussi une grande fan de l’émission Questions pour un champion. En matière de nourriture, elle a une préférence pour les fruits et les légumes. Très pieuse, elle passe aussi beaucoup de temps à prier.

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