De plus en plus insalubre : Vacoas s’enlaidit

Au fil des années, Vacoas s’est enlaidi pour offrir l’image d’une ville qui s’asphyxie parce qu’elle est coincée entre des façades de béton sales et en décrépitude. Insalubre par endroits, Vacoas n’a pas connu de récent aménagement où l’embellissement, par la nature, l’aurait certainement démarqué des autres villes. Bien au contraire. Les grands camphriers qui bordaient l’allée du marché ont été abattus pour le tracé du Metro Express.

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La ville va accueillir le Metro Express, mais elle-même n’a pas connu d’embellissement depuis des années

Le maire Praveen Kumar Ramburn n’a rien à dire sur sa ville terne. Invité à commenter l’état de Vacoas et ses projets d’embellissement s’il en a, Praveen Kumar Ramburn ne s’est jamais prononcé. Vacoas est de plus en plus sale, défiguré par les traces — au sens propre du terme — du temps, du climat humide du plateau central et par l’absence de planification. Pourquoi cette dégradation de Vacoas ? La réponse du maire se fait attendre. On ne peut imputer la dégradation de l’environnement aux travaux pour le Metro Express, car cela fait longtemps que les couleurs et la propreté ont disparu de cette ville.

Vacoas est appelé à accueillir le passage d’un des plus grands chantiers — en matière de développement que le pays ait connu — avec le Metro Express, lequel se veut être une révolution dans le paysage du transport à Maurice. Mais alors que les travaux en cours – pour permettre à la voie ferrée de traverser la ville — promettent une transformation du paysage urbain à Vacoas, force est de constater que le centre et ses alentours renvoient une image affligeante. Lorsque le Metro Express passera par Vacoas, il traversera une ville sans éclat. Le contraste entre ce projet de transport public moderne et efficace et une ville terne sera alors flagrant.

Comme partout ailleurs, l’incivisme des habitants. Chaque espace libre devient facilement une poubelle pour ceux qui ne jugent pas important de préserver l’environnement

Pour le moment, Vacoas reste une ville aux trottoirs en mauvais état, avec des coins transformés en poubelle à ciel ouvert où des amas d’ordures s’entassent et une gare jalonnée de nids de poule qui ne demande qu’à être rasée au plus vite pour céder la place à un terminal moderne, en adéquation aux besoins des passagers du transport public. Ainsi, pour ce qui est de l’esthétisme urbain, il faudra repasser ! La rue John Kennedy, une des artères principales de la ville et où les banques les plus connues ont leurs enseignes, est un passage indispensable pour un flux de plus en plus important de véhicules, allant des autobus aux voitures, en passant par des camions et des deux-roues. Toutefois, cette rue à sens unique ne dispose que de très peu de places de parking, rendant la circulation compliquée à n’importe quelle heure de la journée.

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