(Décès suspect de Kistnen Soopramanien) Dr Ananda Sunnassee, médecin-légiste : « A foul play cannot be excluded »

La magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath s’intéresse aux « papiers dans les poings serrés de la victime» visibles dans les photographies de la Scene of Crime mais « que ces mêmes papiers ne s’y trouvaient pas lors de l’autopsie »

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Le médecin légiste, le Dr Ananda Sunnassee, qui avait pratiqué l’autopsie de Soopramanien Kistnen le lundi 19 octobre, le jour suivant la découverte de son corps, a été appelé une nouvelle fois dans le cadre de l’enquête judiciaire. Il a été interrogé par Me Azam Neerooa sur l’état du corps lorsque du post-mortem.

Comme le médeciin-légiste l’avait indiqué, le corps « was at an early to moderate stage of decomposition ». Il devait alors expliquer le processus de liquéfaction après un décès compte tenu de l’environnement autour du corps lorsqu’il a été retrouvé. Dans ce cas, le cerveau avait atteint le premier stade de liquéfaction, soit 24 heures après le décès. Lorsque le médecin légiste a été appelé à donner une estimation de l’heure du décès, il devait répondre « dans une période de 24 à 48 heures avant que l’autopsie n’ait été pratiquée ».

Concernant la présence de 22 mg d’alcool dans le corps de la victime, le médecin légiste a répondu « que cela se produit post-mortem, soit avec l’effet des bactéries dans le corps après la mort ». Lorsque Me Neerooa lui a demandé de confirmer si ce décès n’est pas naturel, il l’a fait : « This is not a natural death. I confirm that a foul play cannot be excluded. »
La magistrate devait interroger le médecin sur le fait que la victime avait les poings serrés dus à la contraction après que son corps a été brûlé. Et d’ajouter que selon les photographies, des papiers se trouvaient dans ses poings serrés mais lors de l’autopsie les papiers ne s’y trouvaient plus. Le médecin légiste a confirmé « que ces papiers ne s’y trouvaient pas lors de l’autopsie » et qu’il n’était pas possible que ces papiers soient tombés lorsque le corps a été transporté pour l’autopsie, même dans un “body bag”.

La magistrate a aussi interrogé le médecin légiste sur la durée des effets de la péthidine. Selon le médecin légiste, si la péthidine est administrée dans les veines, son effet intervient après deux à quatre minutes. « Si elle est dans les muscles, les effets se produiront après 10 à 15 minutes. » Le Dr Sunnassee a toutefois dit que jusqu’à l’heure, il ne peut indiquer comment cet analgésique a été administré à la victime ni se prononcer sur la quantité trouvée dans le corps. Il a dit ainsi attendre les résultats toxicologiques du Forensic Science Laboratory (FSL) pour en savoir plus.

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