DISCOTHÈQUE-ACCÈS AUX MINEURS : L’Ombudsperson for Children recommande la vérification des cartes d’identité

L’Ombudsperson for Children Rita Venkatasawmy recommande que les discothèques vérifient la carte d’identité de ses clients afin de s’assurer que les mineurs n’y soient pas admis. Elle écrit dans ce sens au ministre de l’Égalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille pour l’inclure dans le Children’s Bill, qui est en préparation. A la Tourism Authority (TA), elle demande au conseil d’administration de venir de l’avant avec un règlement dans ce sens en attendant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi protégeant les enfants.
Réagissant aux interrogations diverses concernant l’accès des mineurs en discothèque, où des boissons alcoolisées sont mises en vente, l’Ombudsperson for Children souligne que « normalement, un mineur ne devrait pas y avoir accès ». Selon elle, les descentes effectuées par la police dans les discothèques ne sont pas une solution. « Le pays a le devoir de protéger les mineurs. On ne peut pas être “wise after the event”. Si les parents autorisent les enfants à se rendre dans une discothèque où il n’y a pas d’alcool, oui. Au cas contraire, il faut un contrôle à l’entrée des boîtes de nuit », affirme notre interlocutrice. À plus forte raison que des enfants (des mineurs) « sont précoces et ont l’air d’avoir 18 ans ou plus ». Si la loi ne précise pas que l’accès aux mineurs est interdit en ces lieux, Rita Venkatasawmy rappelle qu’il est clair que la vente de boissons alcoolisées ne doit pas se faire à des mineurs. Or, comment savoir si une personne a atteint l’âge de la majorité ou pas. Pour cela, selon elle, il n’y a qu’un seul moyen : vérifier la carte d’identité. « On recommande au ministère de tutelle d’inclure dans le Children’s Bill la présentation de la carte d’identité à l’entrée de toutes discothèques », soutient-elle.
Pour l’Ombudsperson for Children, « ces questions démontrent aussi un manque de politique de loisirs sains pour les enfants et les mineurs dans la République de Maurice ». Notre interlocutrice affirme : « Il est important d’avoir des loisirs éducatifs et sains pour les jeunes afin d’éviter qu’ils fassent des choses qui leur sont interdites. »

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