Droits humains : Le Collectif Arc-en-Ciel engage un dialogue interreligieux

Le Collectif Arc-en-Ciel (CAEC) a initié hier un dialogue interconfessionnel sur les droits humains des personnes LGBTQIA +. Le temps d’un symposium, militants des droits humains, ses adhérents, les membres de la communauté LGBTQIA + et des chefs religieux ont eu l’occasion de se pencher sur la discrimination, la tolérance, les droits humains et les valeurs humaines.

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Anaïs Boullé, présidente du collectif, affirme : « C’est notre devoir commun de créer une société juste, libre de toute discrimination et qui a au coeur de ses priorités l’inclusion de tous ses citoyens et le respect de leurs droits humains. Ce dialogue interreligieux est une étape importante pour y parvenir. Dialoguer avec des gens qui ne partagent pas les mêmes croyances, les mêmes convictions ou les mêmes identités nous permet d’aller au-delà des idées reçues et des stéréotypes, d’ouvrir nos horizons et, parfois même, de confronter les failles de notre réflexion. »

De son côté, Dilwar Hussain, président fondateur de New Horizons in British Islam, a soutenu : 
« Pour moi, l’Islam est synonyme d’amour, de compassion et de justice. Quelle façon plus importante de démontrer cela que de se tenir aux côtés des personnes vulnérables de notre société ? Si nous souhaitons être mieux compris en tant que musulmans, nous devons élever nos voix et défendre ensemble les droits de l’homme, pour tous les humains. »

Jayne Ozanne, présidente de la Global Interfaith Commission on LGBTQ Lives, a, elle, déclaré : « Je tiens à féliciter le CAEC d’avoir rendu cet événement possible. Il est si important de briser le silence et de parler de ces questions difficiles, qui ont un impact sur la vie de milliers de personnes, souvent celles qui sont parmi les plus marginalisées de nos communautés et les plus incomprises. Ce n’est qu’en s’engageant les uns avec les autres que nous pouvons vraiment accepter l’humanité de chacun et apprendre à comprendre la douleur et la souffrance que nous avons si souvent, sans le savoir, infligées. »

Le symposium, qui a vu également des interventions de Vincent Degert, ambassadeur de l’Union européenne, et du Dr Roopanand Mahadew, chargé de cours en droit de l’Université de Maurice, s’est poursuivi avec une table ronde animée par Anjeelee Kaur Beegun, directrice du Collectif Arc-en-Ciel. Les participants étaient Muriel Yvon, membre du conseil d’administration du CAEC, Me Yatin Varma, président, du Mauritius Bar Council, le père Laurent Rivet, prêtre au diocèse de Port-Louis, Krishnee Appadoo, chargée de cours en droit à l’Université de Maurice, et Kay Dahall, chercheuse en sciences des religions.

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