ÉDUCATION—AEC et ASEF: Amnistie réclamée concernant les frais d’examens

Rashid Imrith, porte-parole de l’All Employees Confederation (AEC), et Vinod Seegum, de l’All Service Employee Federation (ASEF), réclament la réintroduction des trois “credits” pour l’admission en Lower VI ainsi qu’une « amnistie » autour de la polémique concernant le remboursement obligatoire des frais d’examens du School Certificate et du Higher School Certificate.
« Ce n’est pas le moment d’ajouter de la confusion, surtout pendant la période où des élèves s’inscrivent pour des études supérieures. Car cela pourrait avoir de graves répercussions sur nos enfants. La meilleure façon de faire les choses est de réunir toutes les parties concernées autour d’une table pour trouver des solutions. » C’est ce qu’ont suggéré hier les deux syndicalistes Rashid Imrith et Vinod Seegum lors d’une conférence de presse. Représentant respectivement l’AEC et l’ASEFE, ils demandent à Leela Devi Dookun, la ministre de l’Éducation, de « passer l’éponge » en ce qu’il s’agit des 2 000 candidats qui n’ont pas encore remboursé les frais d’examens. « Il faut fermer ce dossier et étudier une nouvelle méthode, plaident les deux syndicalistes. Retenir sertifika bann zelev akoz pa finn ranbours fre lexamin, li pa bon ditou, li inadmisib. C’est indigne et inacceptable dans un pays où on entend parler de la qualité de l’éducation. Pas question d’associer l’absentéisme et la subvention. Letan ti fer kanpagn elektoral, sa pa ti presise. »
Quant à la proposition faite par le ministère pour l’augmentation du nombre de “credits”, passant de trois à cinq, en 2019, pour être admis en Lower VI, Rashid Imrith est d’avis que « le gouvernement veut installer un système d’apartheid dans le système » de l’éducation. « Bizin kapav permet bann zanfan rant dan liniversite ek de level. Pa kapav blok zanfan. Bizin donn zot sans. »
Rashid Imrith a aussi dénoncé « l’injustice » dont sont victimes des enseignants recrutés sous le Youth Employment Programme. « Ils ne savent plus quelle direction prendre après avoir suivi une formation avec le Mauritius Institute of Education. L’idée de les former est fort louable, mais il faut définitivement les orienter, car parmi eux il y a des pères de famille », a insisté Vinod Seegum. Rashid Imrith a en outre demandé au gouvernement de revoir les conditions de travail et le salaire de 180 Officers in Charge qui travaillent dans les écoles primaires. Il a aussi plaidé pour les Deputy Head Master, « qui ont travaillé pendant de longues années dans les écoles et qui ont déjà pris leur retraite », afin que leur soit accordé « un salaire décent ».

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