Pluies : durée des vacances scolaires réduite, calendrier revu pour les 1 er et 2e trimestres

Le premier trimestre de l’année scolaire 2023 devait prendre fin vendredi prochain. Mais le ministère suggère de travailler trois jours supplémentaires pour rattraper le retard causé par les fermetures en raison des fortes pluies. La vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a confirmé en conférence de presse hier qu’il y aura également une extension du deuxième trimestre.

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Les partenaires de l’éducation ont été conviés hier à une réunion en vue de discuter des options pour rattraper les 12 jours chômés au premier trimestre en raison des épisodes de fortes pluies. Le ministère a suggéré trois jours supplémentaires au premier trimestre et une semaine au troisième. Si plusieurs partenaires sont en faveur de la première option, ils ont toutefois fait remarquer qu’une semaine supplémentaire au troisième trimestre ne servira pas à grand-chose, étant donné que ce sera déjà la veille des examens et que beaucoup d’étudiants ne viennent plus en classe à cette période.

Ils ont suggéré, en contrepartie, de prolonger le deuxième trimestre d’une semaine, avec un Mid-Term Break de deux jours, afin de permettre aux étudiants de souffler, car le deuxième trimestre est déjà long. Même s’il n’y a eu aucun engagement concret à ce sujet lors de la réunion des partenaires de l’éducation, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a, lors d’une conférence de presse hier après-midi, confirmé qu’il y aura une extension des premier et deuxième trimestres.

Qui dit prolongement du calendrier scolaire dit obligatoirement une réduction des vacances. Si la proposition présentée aux partenaires de l’éducation est appliquée, cela voudra donc dire que les étudiants et les enseignants ne seront pas en vacances à partir du vendredi 31 mars, mais très probablement le 5 avril.

Tous les partenaires ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant le prolongement du calendrier scolaire. Certains ont fait valoir qu’ils se sont déjà organisés pour rattraper les cours perdus. La ministre de l’Éducation ayant déjà donné son point de vue sur la question, il faudra maintenant attendre la communication officielle pour être fixé sur les modalités.

Préscolaire gratuit : Le GM travaille sur une formule de Grant 

La VPM et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a animé une conférence de presse hier pour faire le point sur le projet du préscolaire gratuit. Elle a affirmé que cette démarche s’inscrit dans la réforme enclenchée depuis 2016, dont les principes fondamentaux sont l’inclusion, l’équité et la qualité . Elle a insisté sur le fait que la gratuité viendra mettre tous les enfants sur un pied d’égalité, et ainsi boucler la boucle de la réforme.

« L’Unesco préconise une année de préscolaire gratuite et nous, nous allons un pas plus loin en proposant deux ans. Cela permettra de donner les bases à tous les enfants afin qu’ils puissent entrer au primaire avec les acquis nécessaires. Investir dans le préscolaire, c’est préparer le futur. Chaque sou dépensé rapportera ses fruits à l’adolescence », déclare-t-elle.

Pour cela, le ministère travaille sur une formule de grant-in-aid, qui sera proposée aux opérateurs. La ministre a invité ces derniers à se joindre au projet, tout en reconnaissant que certains voudront rester hors du système, comme c’est le cas pour le primaire et le secondaire. Le plus important, souligne-t-elle, « est de donner les mêmes chances à tous les enfants de la République ».

Cette mesure, a ajouté Leela Devi Dookun-Luchoomun, profitera à 23 000 enfants de 480 écoles privées à la rentrée de janvier 2024. L’Early Childhood Care and Education Authority gère déjà 188 unités dans les écoles primaires publiques. Pour ceux qui sont actuellement dans les écoles privées, le gouvernement octroie une allocation de Rs 400 mensuellement.

Quant à savoir quel est le budget alloué à ce projet, la ministre de l’Éducation n’a avancé aucun montant pour le moment, précisant simplement que le ministère des Finances « a les moyens nécessaires pour cela ».

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