ÉDUCATION : Quarante bougies pour le Lycée Mauricien

C’est un « petit » collège qui a su grandir grâce à la vision de ses dirigeants. C’est ainsi que Lady Sarojini Jugnauth a décrit le parcours du Lycée Mauricien, collège de Phoenix qui a fêté hier ses 40 années d’existence. Elle a insisté sur la nécessité d’une réforme de l’éducation pour permettre de s’adapter « dans un monde qui évolue ». La ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a quant à elle mis l’accent sur le rôle des enseignants qui, dit-elle, doivent agir « comme des accompagnateurs pour guider leurs élèves ». Et de garantir dans le même souffle que les collèges privés bénéficieront de tout son soutien dans le cadre du “Nine-Year Schooling”. C’est un « petit » collège qui a su grandir grâce à la vision de ses dirigeants. C’est ainsi que Lady Sarojini Jugnauth a décrit le parcours du Lycée Mauricien, collège de Phoenix qui a fêté hier ses 40 années d’existence. Elle a insisté sur la nécessité d’une réforme de l’éducation pour permettre de s’adapter « dans un monde qui évolue ». La ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a quant à elle mis l’accent sur le rôle des enseignants qui, dit-elle, doivent agir « comme des accompagnateurs pour guider leurs élèves ». Et de garantir dans le même souffle que les collèges privés bénéficieront de tout son soutien dans le cadre du “Nine-Year Schooling”. « Le “Nine-Year Schooling” vise à plus d’équité. Je n’ai aucun doute qu’après neuf ans, les jeunes pourront prendre leur destin en main. Le gouvernement a à coeur l’intérêt des enfants. L’école va les préparer à devenir des citoyens avec de multiples talents. » Lady Sarojini Jugnauth a consacré l’essentiel de son discours au bien-fondé du “Nine-Year Continuous Basic Schooling”. Elle a insisté sur la nécessité des “non-core subjects” tout en mettant l’accent sur l’aspect primordial d’un bon travail sur le plan académique. « Il faut s’adapter aux exigences du monde nouveau. Le “Nine-Year Schooling” est un projet audacieux qui demande beaucoup de courage. » Lady Sarojini Jugnauth a également lancé un appel aux éducateurs pour que ces derniers « se réinventent ». Elle développe : « L’enseignement est un choix et il faut l’assumer. Il faut toujours se remettre en question, savoir comment on peut mieux faire. Il faut aussi s’assurer que l’enfant s’épanouisse, apprenne les valeurs, et non seulement le préparer à passer des examens. » Cette dernière dit reconnaître qu’avec l’ancien système, les enseignants étaient « quelque peu blasés ». Aussi estime-t-elle qu’avec la réforme, « une nouvelle ère s’ouvre à eux ». Abondant dans le même sens, la ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a rappelé que le travail et le rôle des éducateurs deviennent de plus en plus importants. « Dans le passé, l’enseignant était celui qui possédait le savoir. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il doit davantage agir comme encadreur, pour guider les étudiants. » Dans un monde « très compétitif », poursuit-elle, « il faut préparer nos jeunes à se hisser à la hauteur des autres jeunes ». Et de profiter de l’occasion pour assurer de tout son soutien aux collèges privés dans le cadre du “Nine-Year Schooling”. Le vice-Premier ministre Showkutally Soodhun a, lui, rappelé que le gouvernement « investit gros » dans l’éducation des jeunes. Il a aussi mis en avant les subsides des examens de SC et de HSC, qui représentent, selon lui, « une aide certaine, surtout pour ceux dans le besoin ». De même, il a assuré que le gouvernement s’assurera qu’il « y ait du travail pour tous ces jeunes après leurs études ». C’est dans cette perspective, a-t-il ajouté, que « des démarches ont été entreprises auprès de l’Arabie saoudite pour le recrutement de 500 médecins et infirmiers mauriciens ». Emirates Airlines engagera pour sa part un millier de jeunes Mauriciens. Showkutally Soodhun a également élaboré sur le projet Heritage City qui, estime-t-il, « permettra également une création d’emplois ». Et de rejeter les critiques de l’opposition à ce sujet. « Quand sir Anerood Jugnauth avait fait la Cybercité d’Ébène, il y avait également des critiques. Certains parlaient d’éléphant blanc. Aujourd’hui, 20 000 jeunes y travaillent. » Nazli Foondun, directrice du Lycée Mauricien, a pour sa part remercié les autorités « pour leur collaboration pendant ces 40 dernières années », avant de reprendre : « Nous avons eu des hauts et des bas. Nous avons démarré avec 125 élèves avant de grandir. » Elle a aussi fait ressortir que le Lycée Mauricien privilégie les valeurs comme le sens de la famille, la discipline et l’intégrité. « Nos jeunes ont besoin d’être encadrés », a-t-elle fait ressortir. Nazli Foondun a aussi rappelé le motto du collège, qui est « Réussir dans un monde qui change », thème qui cadre avec l’actualité. Tout en félicitant la ministre de l’Education pour son projet de réforme, elle a émis le souhait de pouvoir « continuer à collaborer » et apporter sa contribution « à l’éducation des jeunes » mauriciens.

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