ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Démarrage de l’antenne de l’École Centrale de Nantes

Les promoteurs de ce projet, notamment du côté de Médine, qui s’est engagé à attirer des institutions de prestige et proposer des formations de premier choix aux Mauriciens, se félicitent de ce développement. Pour sa part, le Pr Meslin n’a pas manqué de situer l’importance de la présence de cette université française à Maurice tout en évoquant un acte de foi dans cette initiative du groupe Médine.
 « En installant une antenne à Maurice, la Centrale Nantes s’inscrit dans un projet de long terme, partie prenante du know-ledge hub. Dans le respect de la marque Centrale, notre antenne mauricienne répond à nos deux principales missions : former les futures élites internationales qui auront à se déployer dans le monde pour y développer l’ingénierie et participer au développement économique de Maurice en soutenant les entreprises sur le champ de l’innovation aux moyens de nos activités de recherche », a déclaré le Professeur Meslin.
 De son côté, Thierry Sauzier s’est appesanti sur le fait que « notre association avec l’École Centrale de Nantes est aujourd’hui gage de l’importance que Médine accorde à l’enseignement supérieur de qualité, concrétisée à travers le projet ICSIA ».
 La particularité de l’École Centrale de Nantes se décline dans sa capacité à créer une véritable passerelle entre la science et la technologie, mais aussi dans l’intégration de l’entreprise au coeur de sa pédagogie et de la professionnalisation de ses formations. Ainsi, les cours menant au Bachelor of Science (Hons) en génie (engineering) seront opérationnels à partir d’octobre 2016.
Ce programme de quatre années offrira aux étudiants la possibilité de poursuivre trois années d’études à Maurice et une année à Nantes en France. Ils intégreront un parcours en ingénierie avec la particularité en dernière année de se focaliser sur un domaine spécifique, dont l’ingénierie civile, marine et industrielle. Centrale Nantes s’inscrit par ailleurs dans une démarche purement élitiste. Seuls les étudiants les plus brillants y seront admis. D’ailleurs, le programme table sa réussite sur trois composantes : le développement des aptitudes personnelles, la multiculturalité et l’expérience professionnelle.
 Le projet de campus international développé par le groupe Médine veut  capitaliser sur l’expertise des universités et écoles de renommée mondiale pour offrir aux étudiants mauriciens et africains des programmes de  haut niveau académique, avec un accent spécial sur la professionnalisation, la pluridisciplinarité, le bilinguisme, l’excellence académique, la durabilité et l’innovation, tout en étant à l’écoute des besoins des populations.
 Ainsi, l’École Centrale de Nantes viendra s’afficher au même titre que d’autres institutions de renommée mondiale, notamment l’Université Pantheon-Assas (Paris II), avec un LL.M en novembre 2015 et un LL.B en octobre 2016, l’École Supérieure d’Architecture de Nantes, l’ESSEC Business School, l’Université Paris Descartes, première université de médecine en France, l’école gastronomique Ferrandi et l’Institut Supérieur d’Interprètes et de Traducteurs.
 Toutes ces institutions sont fondées sur des activités d’enseignement et de recherche ainsi que sur des publications dont la qualité est reconnue dans le monde universitaire.
 Par ailleurs, Médine a pris l’engagement d’octroyer 20 bourses, 10 bourses dans le cadre du LL.B de l’Université Panthéon-Assas et 10 bourses pour celui du BSc (Hons) Engineering de l’École Centrale de Nantes. L’entreprise est d’autant plus convaincue que le programme de bourses mis en place devrait agir comme un véritable levier dans son intention d’encourager les étudiants mauriciens à se former à Maurice dans les rangs des meilleures universités.
 En développant le pôle éducatif avec accent sur l’enseignement supérieur, Médine, jusqu’ici spécialisé dans l’agriculture, les loisirs et le tourisme, et encore l’immobilier, a souhaité écrire une nouvelle page de son histoire. Les étudiants suivant les programmes des différentes institutions seront basés à Pierrefonds mais seront relocalisés à terme sur le nouveau campus de 34 hectares, au coeur de la Smart City de Médine à Flic-en-Flac. Ce campus mauricien compte d’ailleurs accueillir 5 000 étudiants d’ici à 2025.
 

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -