« Escroquerie, allégations, prétexte » : la majorité cible Ramgoolam après le retrait de sa pétition

La pétition électorale de l’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam, a été rayée en Cour suprême ce lundi 10 octobre. Le 6 octobre, ce dernier avait décidé après trois ans de retirer sa pétition électorale au No 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est).

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En effet, Navin Ramgoolam contestait l’élection des trois élus de l’Alliance Morisien dans la circonscription No 10, à savoir les ministres Sunil Bholah, Vikram Hurdoyal ainsi que le Deputy Speaker, Zahid Nazurally.

Ivan Collendavelloo, Senior Counsel, qui représente les candidats élus au No 10, était ainsi présents en cour ce matin. Le député et leader du Mouvement Liberateur a déclaré que cette pétition électorale était une « escroquerie fait sur la population ».

« Le MMM et le PTr ont tenu ce pays en otage et ont fait croire à la population que les élections étaient truquées. Nous savons que ça n’a jamais été le cas », a fait ressortir l’homme de lois.

Quant à l’avocat de Navin Ramgoolam, Me Gavin Clover, ce dernier n’a pas élaboré sur l’affaire à sa sortie. Affirmant simplement que la « petition a été retirée et qu’il allait s’en tenir » à ce fait.

« Navin Ramgoolam a, par le billet d’un communiqué, émis la semaine dernière, donné sa position. Je n’ai rien à rajouter. Je ne suis que l’avocat dans l’affaire », a-t-il déclaré.

Me Glover a été questionné sur les propos de l’Attorney General, Manesh Gobin, vendredi dernier, qui soutenait que le leader du PTr appréhendait son contre-interrogatoire par Ivan Collendavelloo, d’où le retrait de sa pétition. Il a simplement répondu : « Je ne suis pas un politicien. L’Attorney General a sa propre opinion. Je ne vais pas lui répondre ».

Zahid Nazurally, Deputy Speaker de l’Assemblée nationale, s’est dit, pour sa part, surpris que le leader des rouges ait retiré sa pétition électorale après tous ce temps.

« Il avait fait des allégations assez graves à notre encontre, que nous avons toujours démenties. S’il y avait quoi que ce soit, il l’aurait dit à la cour », a soutenu le député du ML.

Pour le ministre de la Fonction publique, Vikram Hurdoyal, cette affaire n’était qu’un « prétexte ».

« Navin Ramgoolam n’avait pas d’argument et la cour nous a donné raison. Nous préférons nous concentrer sur notre travail que sur quelque chose qui n’a pas porté ses fruits ».

Sunil Bolah, ministre du Développement industriel, est d’avis que le leader du PTr a retiré sa pétition parce qu’il « savait que la cour ne lui donnerait jamais raison ». En outre, il a déploré l’absence de Navin Ramgoolam en cour ce matin.

A noter que le commissaire électoral Irfan Rahman était aussi présent.

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