FACILITATION DES AFFAIRES : Introduction prochaine d’un National e-Licensing Project

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé hier l’introduction prochaine d’un National e-Licensing Project. Ce projet, qui bénéficie d’une aide financière de l’Union européenne, est en voie de préparation par le ministère des Finances en collaboration avec le Board of Investment.
« Cette plate-forme sera le point d’entrée central pour tous les permis et licences », a insisté le Premier ministre, qui a souligné que d’autres projets visant à rationaliser les procédures sont en cours de mise en oeuvre au niveau de la MRA, du ministère des Collectivités locales et du Registrar General Office.
Le PM a fait cette annonce dans une déclaration parlementaire concernant le rapport sur la facilitation des affaires publié par la Banque mondiale. Il s’est réjoui que cette année la Banque mondiale a classé Maurice à la 25e place sur 190 dans le Rapport sur la facilitation de faire des affaires 2018, ce qui représente un bond sans précédent de 24 places en une seule année.
Par ailleurs, Maurice a consolidé sa position de leader en Afrique, devant le Rwanda (41e), le Maroc (69e), le Kenya (80e), le Botswana (81e) et l’Afrique du Sud (82e). Elle se classe 4e dans la tranche des pays à revenu intermédiaire.
Il a rappelé que lorsque la Banque mondiale avait classé Maurice 49e sur 189 pays dans le rapport « Ease of Doing Business 2017 », il avait exprimé sa détermination à améliorer le climat des affaires dans le pays et que dans ce contexte il ne ménagera aucun effort pour rétablir la position de Maurice parmi les principales économies pour faire des affaires.
Un comité de pilotage sous sa présidence a été mis en place et plusieurs groupes de travail techniques au niveau du Board of Investment avaient été institués. Par la suite, après des consultations intensives avec les parties prenantes, le projet de loi sur la facilitation des affaires a été présenté au Parlement et a été adopté en mai 2017.
Simultanément, plusieurs réformes administratives ont été mises en oeuvre pour éliminer les goulots d’étranglement, accélérer les processus et réduire les coûts d’exploitation. Celles-ci comprenaient, entre autres, des réformes au niveau de la Mauritius Revenue Authority, du Département du Registrar General, du Registrar of Companies et des Public Utilities.
Pravind Jugnauth a observé que Maurice a progressé dans 8 indicateurs sur 10. De plus, la Banque mondiale a reconnu qu’il y a eu des réformes majeures, notamment dans le démarrage d’une entreprise, la gestion des permis de construction, l’enregistrement des biens et le commerce transfrontalier.
Ainsi, Maurice se classe parmi les 10 premières économies du monde selon deux indicateurs, à savoir les permis de construction (9e) et le paiement des impôts (10e). Dans l’Indicateur de l’enregistrement des biens immobiliers, Maurice a gagné 63 places, passant de la 98e place l’année dernière à la 35e.
« Notre performance globale sur la facilité de faire des affaires se reflète dans le niveau record d’investissements directs étrangers que nous attendons cette année. En effet, pour les six premiers mois de cette année, nous avons déjà enregistré un chiffre de Rs 9,7 milliards, ce qui représente une augmentation de 22 2 % par rapport à la période correspondante de l’année dernière », a expliqué Pravind Jugnauth.

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